Éducation: l'histoire se répète à Notre-Dame-des-Monts

19 février 2009
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La Commission

scolaire de Charlevoix entend crever l’abcès à Notre-Dame-des-Monts où un groupe de parents semble avoir repris sa croisade contre les classes multi-niveaux en incitant les familles du village à inscrire leurs enfants à Beau-Soleil, l’école de la municipalité voisine.

 

Lors de leur séance du mois de février, les commissaires ont reçu une lettre d’un parent déplorant qu’une campagne de désinformation téléphonique se déroulait dans sa localité, invitant à inscrire les enfants à Saint-Aimé-des-Lacs. Visiblement agacés de voir que la problématique des dernières années refait surface, les commissaires s’expliquent mal le geste « d’un certain groupe de parents de partir de la grosse école vers la plus petite ».

 

La Commission

scolaire entend rencontrer les parents au cours des prochaines semaines afin d’éclaircir la situation. « C’est une organisation scolaire facile qui sera grosso modo la même l’an prochain. Nous rencontrerons le conseil d’établissement et les parents afin de clarifier les motifs derrière ça », de réagir le directeur général Robert Labbé, expliquant que la politique de maintien et de fermeture des petites écoles mettait les balises au débat et qu’un cadre légal vient encadrer les inscriptions. Face à une répartition des élèves qui pourrait risquer de déstabiliser l’organisation scolaire des deux écoles en cause, M. Labbé rappelle « qu’il y a un cadre légal derrière les inscriptions et nous allons nous appuyer dessus ».

 

Une des trois mères de famille engagées dans cette campagne téléphonique explique qu’il s’agit d’un « moyen de pression » afin de rappeler à

la Commission

scolaire qu’ils en ont assez de l’incertitude. « Nous voulons une garantie à long terme. À chaque année, c’est limite pour éviter les classes à trois niveaux. (S’inscrire dans l’école voisine), c’est le seul moyen que nous avons pour dire que nous ne sommes pas d’accord avec cette façon de travailler. Nous adorons notre école, mais nous croyons que trois niveaux par classe, ce n’est pas l’idéal. Pourquoi ne pas transférer les clientèles afin de garder les deux écoles ouvertes et assurer par exemple une classe de première année avec 14 élèves », de questionner la mère de famille qui souhaite par-dessus tout en finir avec l’insécurité.

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