La présentation du projet Campus Petite-Rivière-Saint-François, qui prévoit d’ajouter un gymnase et un centre récréatif à l’école primaire, a globalement bien passé auprès des contribuables présents hier soir à la salle municipale.
Le projet a suscité beaucoup de questions de la part des quelque 40 personnes venues assister à la présentation. Les délais du projet ont été abordés, son impact sur la cour d’école ou encore sur les places en service de garde offertes dans la municipalité.
Jérémi Forgues, directeur du service des ressources matérielles et du transport scolaire du Centre de services scolaire de Charlevoix, estime que le projet prendrait environ cinq ans, incluant la deuxième de phase de requalification de l’école.
Il affirme également qu’un Centre de la Petite Enfance de 20 places, qui est dans les plans de la Municipalité, « ne peut pas rentrer sur le site actuel ». Stéphane Simard, directeur général de Petite-Rivière-Saint-François, ajoute qu’avec « une garderie de 12 places dans le Campus, on n’a pas besoin d’attendre une autorisation du ministère de la Famille. Il peut y avoir un deuxième projet de garderie après. »
Un citoyen a demandé quel serait l’impact du projet sur celui des logements abordables. « On ferait les habitations sur deux lots séparés par la rue. On a travaillé à livrer deux projets complémentaires », a répondu le directeur général.
Yves Bouchard, seul voisin direct du site qui accueillera les deux nouvelles infrastructures, s’est inquiété de leur hauteur. « La façade de ma maison est directe vis-à-vis du gymnase. J’aurais aimé ça être au courant », a-t-il déploré.
Le contribuable se dit « satisfait du projet », mais estime qu’il « perd sa vue » et pense sérieusement à vendre sa maison pour cette raison.
Le maire Jean-Guy Bouchard a indiqué que « le projet n’aurait pas pu être placé autrement. Je couvre le transport scolaire, il y a un enjeu de sécurité des enfants qui est très important. »
Des membres du Regroupement des artistes et artisans de Petite-Rivière-Saint-François ont fait part de leur déception de ne pas avoir d’espace dans le centre récréatif. Jean-Guy Bouchard a assuré que la municipalité avait aussi pour projet de récupérer des bâtiments déjà existants, par exemple l’église, pour y aménager des espaces culturels.
