Année occupée et rentable pour la Caisse du Fleuve et des Montagnes

Par Dave Kidd 7:30 PM - 3 avril 2024
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Patrick Lévesque et Marilyn Tremblay respectivement directeur général et présidente du conseil de la Caisse du Fleuve et des Montagnes (Charlevoix)

Inondations, hausse des taux d’intérêt, réflexion sur le réseau de distribution ne sont la que quelques-uns des enjeux auxquels a fait face la Caisse Fleuve et des Montagnes (Charlevoix)  dans la dernière année. Cela ne l’a pas empêché de poursuivre sa croissance et de terminer 2023 avec un volume d’affaires ayant augmenté de 6 %, pour s’établir à 1,33 G$.

La Caisse affiche des excédents d’opérations de 9,7 M$, ce qui représente une hausse de 13,3% par rapport à 2022. « Le développement des affaires et une gestion rigoureuse expliquent en partie ce résultat », commente le directeur général, Patrick Lévesque. « Notre institution est en santé et elle demeure compétitive », ajoute-t-il

Les 12 858 membres sont appelés à se prononcer sur un projet de partage d’une ristourne totale de 1 068 092 $, soit 868 092 $ sous forme de ristournes individuelles et 200 000 $ qui serviront à alimenter le Fonds d’aide au développement du milieu (FADM). La ristourne est hausse de 5% sur celle de l’exercice précédent.

Le directeur général et la présidente de la Caisse, Marilyn Tremblay savent très bien que les questions reliées aux inondations seront encore nombreuses dans les prochains mois. « Nous avons été proactifs. Tous nos membres touchés par les inondations du 1er mai ont été accompagnés. Même chose quand Desjardins a annoncé un resserrement des critères en zones inondables », dit Patrick Lévesque. « Il faut être conscient aussi que les changements climatiques et les catastrophes naturelles engendrent des dommages encore plus importants », ajoute la présidente.

Sur la hausse des taux d’intérêt, les membres qui détiennent une hypothèque à taux variables ont aussi été rencontrés et  bien accompagnés , précise le directeur général qui rappelle que l’inflation et le contexte économique ont aussi ajouté de la pression sur l’ensemble de la population.

Le réseau de distribution de la Caisse du Fleuve et des Montagnes subira des transformations en 2024. L’analyse en cours depuis des années mènera à des décisions, a confirmé Marilyn Tremblay. « On regarde l’utilisation des guichets et les habitudes de consommation de nos membres. La pandémie a accéléré l’utilisation du mode numérique. Être présent sur le territoire ne veut pas dire un guichet. On va trouver un juste milieu », dit-elle.

La Caisse a des guichets à Petite-Rivière-Saint-François, Saint-Urbain, Les Éboulements, Saint-Irénée et deux à Baie-Saint-Paul. « On n’abandonnera pas nos membres. Ils seront accompagnés dans la transition lorsque le plan sera dévoilé. Notre institution veut aussi être la plus efficiente possible », assure Patrick Lévesque qui mentionne que de retirer un guichet n’est pas une option envisagée pour sauver des coûts.

Le Mouvement Desjardins a déjà averti que des guichets allaient disparaitre dans les deux prochaines années. Ceux de Fleuve et Montagne arrivent en plus à leur fin de vie utile. Les transactions aux guichets automatiques représentent moins de 3% et celles au comptoir 1% de toutes celles réalisées dans une année, avait aussi indiqué le Mouvement.

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