Incendie sur le MSC Sao Paulo V: d’autres pompiers américains appelés en renfort

Par Shirley Kennedy 1:20 PM - 6 mars 2024
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Il y a beaucoup d’action actuellement dans le fjord du Saguenay au large de Tadoussac.

La Garde côtière canadienne (GCC) a dévoilé ce midi, qu’un deuxième groupe de pompiers américains et de l’équipement spécialisé est arrivé sur les lieux en fin d’après-midi hier le 5 mars, pour appuyer l’équipage à lutter contre l’incendie, qui demeure toujours sous contrôle.

Toujours mardi en fin de journée, le porte-conteneurs a été déplacé à l’aide de remorqueurs dans une zone plus profonde afin d’éviter un échouement à marée basse. Il demeure toutefois près de l’entrée du fjord du Saguenay.

Aussi, une équipe d’intervention environnementale de la GCC a également été déployée près du navire, sur les berges de Tadoussac.

Le NGCC Amundsen ainsi que les remorqueurs de Groupe Océan, le Ocean Taiga et l’Anse du Moulin, demeurent sur place pour porter assistance, si nécessaire.

« Certains va-et-vient des membres de l’équipage et des pompiers ont été effectués avec l’aide des remorqueurs au cours des derniers jours, pour relayer les membres à bord du Sao Paulo V afin qu’ils puissent se reposer, et pour apporter des matériaux et de la nourriture. Les remorqueurs ont également procédé à l’arrosage de la coque et du navire pour le refroidir. La GCC ne rapporte toujours aucun blessé ni risque de pollution pour le moment et continue de suivre la situation de près, de porter assistance, en cas de besoin », précise Myriam Plante, conseillère en communications par intérim à la direction régionale des communications de Pêches et Océans Canada.

Bien que certaines rumeurs circulant à l’effet que l’harmonie n’est pas au rendez-vous entre les différentes instances dans le cadre de cette délicate opération, la GCC assure qu’elle agit à titre d’organisme directeur et à ce titre, surveille la situation, vient en aide en cas de besoin et s’assure que les décisions prises sont adéquates.

« La GCC travaille donc en étroite collaboration avec le propriétaire du navire ainsi que les autorités concernées, telles que Transports Canada. L’information transmise ici est la seule que la Garde côtière est en mesure de partager pour le moment et fera des mises à jour dès que possible », est-il précisé dans la mise à jour publiée sur le site web de l’organisme.

La porte-parole de la Garde côtière canadienne souligne que son organisation est l’organisme fédéral responsable de tous les risques de pollution survenant dans des eaux qui relèvent de la compétence canadienne. « Quand un propriétaire du navire consent à intervenir lors d’un incident, la GCC l’informe de ses responsabilités et, une fois convaincue de ses intentions et de ses capacités, joue le rôle d’agent de surveillance fédéral », ajoute-t-elle.

La Garde côtière canadienne rappelle qu’en vertu de la Loi sur la marine marchande du Canada, le capitaine d’une embarcation, qu’elle soit de plaisance ou non, a des responsabilités qui lui incombent telles qu’assurer la sécurité des personnes qui sont à son bord; prendre des mesures raisonnables pour pouvoir communiquer; porter secours lorsqu’on lui signale un danger et veiller à ce que la ligne de charge de son embarcation ne soit pas immergée.

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