La Coalition avenir Québec s’inquiète de la pression de l’immigration et cherche des moyens de la contrôler, mettant du même coup l’apport des travailleurs étrangers temporaires (TET) dans la balance, au grand dam de leurs employeurs.
Y’a-t-il trop de travailleurs étrangers temporaires ? C’est une question à laquelle la CAQ semble répondre par l’affirmative. Le premier ministre envisage de resserrer les critères d’admission des travailleurs étrangers temporaires et souhaite également exiger une relative maîtrise du français pour certaines catégories de TET. Les travailleurs du milieu agricole sont exclus de cette nouvelle contrainte.
« L’immigration temporaire a augmenté en flèche depuis les dernières années, avec plus de 500 000 personnes l’année dernière. Cela pèse sur nos services publics (santé, éducation, aide sociale) et le logement », indique Maxime Tremblay, un porte-parole du bureau de circonscription de la députée de Charlevoix–Côte-de-Beaupré, Kariane Bourassa.
Un travailleur étranger temporaire qui séjourne au Québec devra démontrer une certaine connaissance de français lorsqu’il souhaitera renouveler son certificat d’acceptation du Québec, « après un séjour de 3 ans et plus au Québec dans le but principal d’y travailler », précise-t-on.
Le travailleur temporaire devra prouver une connaissance du français de niveau 4 à l’oral, soit le dernier palier du stade « débutant ».
Un engagement sera demandé aux employeurs ayant recours au Programme de travailleurs étrangers temporaires afin qu’ils soutiennent les efforts de francisation des TET en leur allouant, par exemple, des créneaux pour apprendre le français pendant les heures normales de travail.
À lire aussi:
“Sans eux, on ferme!”-Simon Lavoie
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.