Après avoir constaté une augmentation des actes de vandalisme de la part des utilisateurs de l’aréna, la Ville de Clermont serre la vis et adopte une Politique du respect des infrastructures. Cette dernière a des dents puisqu’elle prévoit des annulations pour la balance de la saison en cas de deuxième récidive de la part d’un groupe.
Clermont a mis des millions de dollars dans son aréna et entend bien faire respecter les règles instaurées. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase serait arrivée récemment. « Je n’ai jamais vu ça », a dit le maire Luc Cauchon en parlant d’un geste inacceptable, sans dévoiler l’incident en question.
Parmi les situations observées, il y a des gens qui fument dans les vestiaires et un débordement quant aux heures de sortie des joueurs à la fin d’une partie. Cela a pour effet d’étirer le quart de travail de l’employé, signale la Ville.
La politique prévoit d’abord un avertissement écrit au groupe dans le cas d’une première infraction. Toutefois, s’il s’agit d’un acte de vandalisme qui demande du nettoyage ou encore des réparations, en plus de l’amende de 100 $, les frais encourus devront être payés avant la prochaine location. Si le paiement n’est pas acquitté, la location du groupe sera annulée.
Finalement, si un groupe est coupable d’une troisième infraction, il devra se trouver une autre activité puisque la politique prévoit « une annulation de toutes les parties du groupe jusqu’à la fin de la saison ».
Le message que veut passer l’administration Cauchon est pour le moins sans ambigüité.
La politique couvre les actes de vandalisme, fumer ou vapoter dans l’établissement, sortir après les heures de fermeture ainsi que tout autre comportement jugé inapproprié par la direction causant des bris, demandant un nettoyage supplémentaire aux employés ou qui ne respecte pas les règles gouvernementales en lien avec les lieux publics.
« Les groupes ou les individus qui tiennent des propos déplacés et qui ne respectent pas le personnel en place seront aussi sanctionnés », stipule la politique.
« Le respect des lieux et des travailleurs, c’est primordial », dit également le maire de Clermont, qui a visité de nombreux arénas depuis plusieurs décennies comme hockeyeur.
