Cèdréco frappe un nœud avec Hydro-Québec
L'entreprise Cèdréco, de Saint-Aimé-des-Lacs, n'a pas les moyens de se raccorder au réseau d'Hydro-Québec. Photo Dave Kidd
Après des années de démarches pour pouvoir se raccorder à l’électricité, Cèdréco frappe un mur auprès d’Hydro Québec. La société d’État refuse d’aider la petite entreprise à financer le 1,5 M$ que lui coûterait l’opération.
La scierie familiale de Saint-Aimé-des-Lacs, qui fonctionne au diesel, embauche 22 personnes et n’a pas les reins assez solides pour assumer à elle seule une telle dépense.
« Ça coûterait environ 890 000 $ pour faire passer les fils. Avec les expropriations, frais de services et de notaires, la facture d’Hydro monte à 1,2 M$. Le raccordement de l’entreprise jusqu’à leur réseau nous coûterait 300 000 $ de plus », estime le co-propriétaire de Cèdréco, Simon Lavoie.
Selon ses calculs, passer du gaz à l’électricité permettrait à l’entreprise une économie de 25 à 30 000 $ annuellement, mais qui est loin de combler l’investissement nécessaire d’environ 120 000 $ par année durant dix ans.
« On avait pensé rembourser le montant total de l’investissement à même notre consommation de courant sur dix ans, mais ils ne veulent rien savoir. Tout est au point mort avec Hydro », déplore l’entrepreneur.
Le respect de l’environnement, l’économie de coûts, la suppression du bruit et de l’odeur sont autant de facteurs qui motivent l’entreprise à utiliser une énergie propre. Face au statu quo d’Hydro-Québec, le seul espoir de la scierie est une intervention directe des élus provinciaux.
Une visite du ministre de la région de la Capitale-Nationale, Jonatan Julien, est prévue dans les prochaines semaines.
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