Pratiques écoresponsables des entreprises : à quel prix?

Les pratiques écoresponsables adoptées par des entreprises charlevoisiennes sont de plus en plus courantes, mais demeurent un défi financier pour la plupart d’entre elles. La Corporation de la Réserve de la Biosphère de Charlevoix (CRBC) songe sérieusement à créer un fonds pour encourager des entrepreneurs à faire le saut.

« C’est quasiment incontournable si on souhaite que l’ensemble des organisations du territoire s’engagent (à) faire un changement au niveau des différentes pratiques. Est-ce que les entrepreneurs doivent avoir le poids de ce changement? Trouvons la façon de se doter d’un fonds qui permettra à tous d’atteindre un objectif qui est régional », affirme la coordonnatrice de la CRBC, Julie Campeau.

L’objectif de la Corporation est clair, mais la pertinence et la viabilité du fonds restent toutefois à évaluer. « Ce n’est pas banal, mettre en place un fonds. Il y a quand même des réflexions importantes à avoir. Comment on le structure? Comment on nourrit ce fonds-là? », questionne la coordonnatrice.

Les premiers partenaires qui seraient approchés sont Tourisme Charlevoix, la Chambre de commerce de Charlevoix et le mouvement Desjardins.

En parallèle d’un développement de services en pratiques écoresponsables, l’équipe de la CRBC a inclus cette réflexion dans ses actions de l’année 2023-2024 « afin de ne pas être à la merci des subventions qui arrivent à gauche et à droite, mais d’avoir vraiment un fonds local (pour) être en démarche continue dans l’adoption de pratiques écoresponsables », indique Julie Campeau.

En attendant l’éventuelle création d’un fonds, l’organisme développera des services d’accompagnement en adoption de pratiques écoresponsables et en analyse systémique de durabilité (comme celle commandée pour le projet géoLAGON Charlevoix). Pour atteindre cet objectif, l’organisme a notamment procédé à l’embauche d’un responsable développement durable.

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