Le 3 octobre 2022, une jeune trentenaire, Kariane Bourassa, remportait haut la main le siège de députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré aux élections provinciales. Un an plus tard, elle estime avoir complété l’apprentissage de son rôle et se sent pleinement à sa place.
L’élue caquiste résume en trois mots cette première année de mandat : un apprentissage accéléré. « Il y a tellement de choses à maîtriser, de nouvelles informations que j’ai apprises, comment ça fonctionne un parlement, déposer un projet de loi, des amendements… Puis en circonscription, c’est quoi les besoins des villes, les principaux enjeux financiers, comment on fait pour aboutir au développement d’un projet. »
Le 3 octobre, la vie de cette ex-journaliste a complètement changé. « Mon rythme de vie a vraiment pris une autre tournure. Pour être députée, c’est sept jours semaine, c’est toujours disponible, c’est participer à de nombreuses activités… vraiment, le déroulement de ma vie a changé du tout au tout. »
La députée n’en éprouve pourtant nulle fatigue ni essoufflement. « Ça me passionne. Je crois que je suis vraiment dans mon élément. C’est tellement varié. Ça peut être une personne qui nous appelle parce qu’elle a besoin de prothèses oculaires, des villes comme Baie-Saint-Paul lors des inondations qu’il faut soutenir, des projets touristiques… J’aime dire qu’en politique, il faut être généraliste. »
Il est rare qu’elle refuse une invitation à un événement. « Ce qui me fait vraiment plaisir, c’est quand les gens me disent sur le terrain : t’es partout, on te voit tout le temps! Je ne suis pas là pour remettre des chèques, mais participer aux événements pour en faire la promotion, pour trouver du financement. C’est ça, ma job. »
Kariane Bourassa se définit comme « une fille de terrain, rigoureuse et positive. Je ne suis jamais dans la confrontation. Je pense que je m’entends bien avec tout le monde, peu importe les allégeances, peu importe les dossiers. »
Entre l’État et les citoyens
Défendre le gouvernement, dirigé par son propre parti, n’a pas toujours été évident cette année. L’abandon du tunnel autoroutier Québec-Lévis et le report de l’étude d’opportunité sur la traverse de L’Isle-aux-Coudres en témoignent. « Nos idées à la CAQ ne peuvent statistiquement pas plaire à tout le monde, et moi c’est ça que j’essaie de faire : expliquer les positions qui ont été prises. »
Pour la députée, défendre une position va dans un sens comme dans l’autre. « Si on veut bien représenter les citoyens, il ne faut pas non plus avoir peur de dire ce qu’on pense. Je l’ai dit que pour la STQ, j’avais des réserves. Je l’ai fait parce que c’est ce que les citoyens pensent, puis j’ai un message à passer aussi, même à mon gouvernement. »
Bien entourée
Kariane Bourassa rappelle que tout son travail en circonscription ne serait rien sans son équipe. « Il y a une grande partie du bon déroulement qui revient à mes employés. Ils me tiennent informée, me permettent d’avoir des rencontres à distance en me préparant beaucoup d’informations. Le travail d’équipe est extrêmement important. »
Le soutien de sa famille l’est tout autant. « J’ai la chance d’avoir un conjoint qui est compréhensible, des enfants qui embarquent dans nos projets puis font des activités avec nous dans la circonscription. Ça fait que je suis très choyée. »
On l’aura compris, la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré est fin prête pour trois autres années de mandat. « On dit que ça prend un an avant d’être à l’aise en politique. Là, je suis 100 % fonctionnelle. »
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