Le camping Au bord de la rivière de La Malbaie n’a pas perdu de terrain dans les inondations de mardi. Le propriétaire évalue les pertes et dommages à 75 000 $.
Au plus fort de l’évacuation, Dominic Bergeron s’inquiétait bien plus pour les installations et les réservations de sa clientèle que pour ce qui lui appartient. « Nous, on peut se réparer. Ça fait partie de notre quotidien d’améliorer les installations. Deux inondations en l’espace d’un peu plus de deux mois, c’est loin d’être bon pour les affaires », dit-il.
Le bâtiment qui abrite la réception a été inondé. Des parties de chemin ont été emportées par les eaux et des crevasses se sont formées sur d’autres. « J’ai environ une semaine pour tout préparer pour les vacances de la construction », ajoute le propriétaire du camping.
« Les prévisions de 600 mètres cubes par seconde pour le débit de la rivière Malbaie ne se sont pas concrétisées. Il a quand même atteint 517 », souligne-t-il
Dominic Bergeron veut réintégrer des campeurs aujourd’hui et demain. « J’ai vraiment une clientèle compréhensive. Des terrains qui n’ont pas été inondés ont été loués. Des corvées s’organisent. Je m’estime chanceux », termine-t-il.
