Le Syndicat des travailleurs et travailleuses du papier de Clermont a reçu un fort appui. Trois autres syndicats de la CSN de même que les leaders du Conseil central Québec – Chaudière-Appalaches sont à Clermont pour manifester.
L’action de visibilité aux portes de l’usine de Produits forestiers Résolu vise à démontrer que le syndicat ne se laissera pas faire ni intimider.
Chez Produits forestiers Résolu, les négociations semblent difficiles. « Je laisse aux gens se faire une opinion. On a voté des moyens de pression et un arrêt de production a été annoncé le lendemain », a rappelé le président du Syndicat des travailleurs du Papier Éric Marinoff.
Il explique aussi que des avis pour des absences non autorisées ont été envoyés à des travailleurs qui ont participé à une rencontre du comité santé et sécurité. « Pour la Saint-Jean, ceux qui ont pris des vacances ont été payés, mais pas les autres. On conteste les avis. Chaque partie à son opinion. Ça joue dur », admet-il.
Eric Marinoff a indiqué que dans le passé les syndiqués ont « beaucoup donné de telle sorte qu’aujourd’hui nous sommes en retard sur les autres ».
Les négociations ont débuté en avril, mais ne sont pas tellement avancées. Les questions monétaires n’ont pas encore été abordées. « Si tout le monde fait des efforts, on pourra s’entendre », dit-il en précisant que le recours à la grève n’est pas envisagé dans le moment.
Rappelons que les 115 travailleurs du Syndicat du papier de l’usine de Clermont sont sans contrat de travail depuis le 1er mai.
Les syndiqués du Casino de Charlevoix, en grève générale illimitée, participent aussi à l’action. Ils sont 95 sans contrat de travail depuis un an.
Éric Dufour président de l’Unité générale et de la sécurité a mentionné que son syndicat « attend l’appel de l’employeur pour négocier et que Loto-Québec dit l’inverse. C’est maintenant entre les mains du conciliateur », dit-il.
Le Conseil central Québec-Chaudières-Appalaches de la CSN est venu appuyer les syndicats. « La région est super belle. Mais avec autant de travailleurs qui sont dans l’incertitude et qui vivent des moments difficiles : les employeurs il faut qu’ils se grouillent. Le Casino, ce n’est pas une bonne idée non plus pour une région touristique. Il faut que les gens mettent de la pression pour que ça négocie aux tables », dit Barbara Poirier.
Elle ajoute que la cause des syndiqués est juste et que « la CSN viendra le nombre de fois qu’il faudra pour les appuyer ».
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