La ministre du Tourisme avait des mots encourageants pour la famille Labbé du Genévrier. Caroline Proulx assure que les demandes sont analysées et que les annonces suivront.
« Ça s’en vient », a-t-elle glissé à l’oreille de Bruno Labbé pendant une visite du camping lourdement endommagé par les inondations du 1er mai.
« Je suis impressionné par les travaux exécutés et par la cicatrice qui est encore aussi grande », a témoigné la ministre. « Nos entreprises touristiques sont opérées par des passionnés. Je suis près d’eux », ajoute-t-elle.
Avant de faire la visite, elle avait indiqué que « la forme d’aide qui sera présentée fait encore l’objet de discussions ».
« C’est sécurisant », admet Bruno Labbé. « On a fait des demandes. Je pense qu’elles cheminent bien. Le message de la ministre est positif. Ça nous rassure et permet d’entrevoir le court terme plus positivement. La survie à long terme n’est pas réglée. Avant de survivre, il faut passer à traverse la crise dans un nouveau modèle d’affaires qui est à rebâtir », continue-t-il.
Camping plus vert
Louis Labbé, qui devait officiellement reprendre le Genévrier le 8 mai dernier, a profité du passage de la ministre pour lui indiquer que le développement futur sera plus vert. « La réflexion s’inscrit dans le tourisme durable. La nouvelle clientèle touristique s’attend à ça », dit-il.
« C’est un choc ce qui s’est produit. C’est négatif, mais ça ouvre la porte à une nouvelle vision, du camping plus léger, moins d’infrastructures.
Des mots qui étaient de la musique aux oreilles de Caroline Proulx. « J’adore ce que Louis raconte. Il a une lecture très juste du développement touristique. Sa génération va vers du tourisme lent, responsable, durable, avec la communauté et en lien avec elle. C’est de la musique à mes oreilles », termine la ministre.
Programme spécial
La directrice générale adjointe de Tourisme Charlevoix, Michèle Moffet, a participé aussi à la visite du Genévrier. Son organisation estime que le ministère du Tourisme est proactif dans le dossier des inondations. Toutefois, elle pense que le gouvernement devrait songer à « créer un programme ou encore implanter une structure pour les dossiers majeurs (comme le Genévrier ) lors d’une catastrophe naturelle ».
