Études complémentaires pour le choix de la traverse entre le Bas-Saint-Laurent et Charlevoix

Par Dave Kidd 4:36 PM - 21 juin 2023
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Le NM Trans-Saint-Laurent assure la traversée entre Saint-Siméon et Rivière-du-Loup. Photo courtoisie

La ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, annonce qu’elle a mandaté la Société des traversiers du Québec (STQ) pour effectuer des études complémentaires en lien avec le projet de lien fluvial entre le Bas-Saint-Laurent et Charlevoix.

La décision finale concernant l’emplacement du site de la traverse du côté sud, Rivière-du-Loup ou Cacouna, sera connue plus tard cette année, lorsque le dossier d’opportunité ainsi que les études complémentaires seront présentés au gouvernement du Québec, précise le communiqué.

« Compte tenu de l’importance de ce dossier pour la région, nous avons le devoir d’explorer toutes les avenues possibles. Les études complémentaires demandées nous permettront de prendre une décision éclairée en temps et lieu », a indiqué Geneviève Guilbault.

La STQ entamera, en parallèle de l’étude d’opportunité, des analyses complémentaires. Elles porteront principalement sur les enjeux de dragages et sur la possibilité qu’un autre navire que l’un déjà membre de la flotte de la STQ soit affecté à cette traverse.

Peu importe la décision, le traversier continuera d’accoster à Saint-Siméon.

Rappelons qu’en raison de contraintes environnementales, techniques et opérationnelles, notamment en lien avec l’ensablement rapide et récurrent dans le port de Rivière-du-Loup, la STQ, accompagné par la Société québécoise des infrastructures (SQI), a débuté en 2021 une étude d’opportunité afin de déterminer la meilleure configuration possible pour assurer la pérennité de ce lien fluvial.

« Depuis le tout début, nous voulons nous assurer d’une démarche neutre et rigoureuse qui permettra la meilleure décision possible. Les études complémentaires nous permettront justement d’analyser certains angles supplémentaires et pourront nous donner un portrait encore plus global de la situation avant qu’une décision finale soit rendue », soutient pour sa part Greta Bédard, présidente-directrice générale de la STQ.

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