21 ans après voir ouvert le bistro Café Chez-Nous sur la rue Richelieu, à La Malbaie, Marc Asselin fonde, avec son partenaire Michaël Tremblay, Brûlerie Charlevoix. Les deux passionnés misent sur un produit authentique et des standards élevés pour se tailler une place dans l’offre régionale une tasse à la fois.
Marc Asselin a pratiquement passé sa vie dans le café. Aux États-Unis, il a travaillé dans ce domaine à Boston, San Francisco et San Diego. C’est en marchant sur le chemin du Golf qu’il a vu son rêve d’avoir sa brûlerie prendre forme.
Son associé Michaël Tremblay arrive d’un autre domaine. Le quarantenaire de Saint-Siméon a travaillé pendant 23 ans comme émondeur. « Je connais Marc depuis 20 ans. Il m’a proposé un partenariat. J’avais le goût de revenir travailler dans la région. J’ai accepté », dit-il.
La transition entre ses deux emplois n’a pas été très longue à l’écouter parler des grains, des recettes et de la formation qu’il a suivie en décembre dernier. « Marc m’a donné le goût. J’ai pogné la piqûre », dit Michaël Tremblay qui revenait tout juste de ses vacances en Jamaïque…où il est allé visiter des plantations de café!
On compte environ 250 microtorréfacteurs au Québec. Le secret d’un bon mélange repose beaucoup sur celui qui le prépare. « Même si c’est très informatisé, il faut développer un flair », dit Marc Asselin très ouvert à l’idée de faire des recettes personnalisées pour les amateurs de café.
Un bon café, c’est un peu comme une bonne bouteille de vin : tout repose dans les fruits. « On peut faire des recettes à l’infini. Pour l’instant, on en propose sept. Sept saveurs originales créées à partir de mélanges exclusifs », continue Marc Asselin.
En plus des cafés aux aromes variés, Brûlerie Charlevoix vend les pâtisseries de Rachel Ratinaud qui a créé l’entreprise Gâteaux et Cie Charlevoix. Des sandwiches et des croissants s’ajouteront à l’offre dans quelques jours.
La mise en marché de Brûlerie Charlevoix interpellera autant les résidents que les visiteurs avec des noms de café comme le Murray Bay, le Chouenneux, le Casgrain, le Grand-Fonds et Lola. Pour la petite histoire, Lola est un oiseau.
La brûlerie et l’espace resto occupent environ 1000 pieds carrés. Les nouveaux propriétaires de l’immeuble ont des projets pour les 3 000 autres restants.
Les nostalgiques seront heureux de remettre les pieds dans l’immeuble qui a jadis abrité L’île aux Corneilles.
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