La MRC de Charlevoix présente un budget stable pour 2023

Par Jean-Baptiste Levêque 5:30 PM - 23 novembre 2022
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Le conseil de la MRC de Charlevoix a adopté le budget 2023 le 23 novembre 2022.

En apparence, le budget 2023 de la MRC de Charlevoix connaît une augmentation de 8,3 %, passant de 10,3 M$ à 11,1 M$. Mais cet écart avec le budget précédent est principalement dû à un report de subventions et programmes reçus. Globalement, les municipalités voient les quotes-parts (fonctionnement et gestion des matières résiduelles) augmenter de 250 000$.

Les frais additionnels réels s’appliquant à 2023 concernent en grande partie la gestion des matières résiduelles et la nouvelle offre de services en transport collectif. Le premier département passe à 3 732 146 $, soit une augmentation de plus de 350 000 $ par rapport à 2022. Le nouveau service de mobilité collective coûtera 390 666 $ à la MRC, une augmentation d’un peu moins que 30 000 $.

L’augmentation des coûts pour la gestion des matières résiduelles est principalement due au nouveau contrat de collecte avec Matrec suite à l’appel d’offre public réalisé en 2022. Sans surprise, les frais de carburant, l’inflation et la main-d’œuvre sont en cause.

La MRC précise toutefois que cette augmentation a un impact minime par habitation. La récolte des « trois bacs » coûtait 146 $ en 2022 et augmente de 7 $ pour 2023. Le préfet de la MRC, Pierre Tremblay, la juge « raisonnable pour garder nos objectifs environnementaux ».

Les contributions de chaque municipalité au budget de la gestion des matières résiduelles augmentent de 7,3 %, comparativement à une hausse de presque 10 % en 2022. Elles sont justifiées en majeure partie par une hausse des unités d’habitation et résidences de tourisme comptabilisées à Baie-Saint-Paul, Les Éboulements et Petite-Rivière-Saint-François. Ces trois municipalités sont donc celles qui payent le plus de quote-parts.

Au final, l’apport des municipalités ne représente que 23,7 % du budget de la MRC (en excluant la gestion des matières résiduelles). Le reste est financé par des subventions gouvernementales, des fondations privées, des revenus de vente et des partenaires régionaux.

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