Hausse des crimes et des accidents sur le territoire de la MRC de Charlevoix

Par Dave Kidd 5:00 AM - 7 septembre 2022
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Le poste de la Sûreté du Québec de la MRC de Charlevoix

Il s’est produit plus d’accidents et davantage de crimes de contre la personne ont été perpétrés sur le territoire de la MRC de Charlevoix en 2021-2022, lit-on dans le rapport annuel de la Sûreté du Québec.

Du 1er avril 2021 au 31 mars 2022, 161 dossiers pour des crimes contre la personne ont été ouverts contre 116 pour l’exercice précédent. Le rapport démontre une forte augmentation des plaintes pour voies de fait. 31 dossiers de plus ont été ouverts.  20 dossiers pour des agressions sexuelles sont confirmés. C’est quatre de plus que l’an dernier. Les menaces, l’extorsion et l’intimidation sont également en hausse.

Les crimes contre la propriété sont aussi plus nombreux passant de 140 à 152 dossiers. Les plus nombreux avec 45 dossiers concernent les fraudes. Les méfaits suivent avec 41 cas et les vols simples ont entraîné l’ouverture de 37 dossiers. À l’inverse, les vols de véhicules ont chuté. La police en rapporte seulement deux.

Sur la route, les policiers ont couvert 323 accidents comparativement à 251 pour la même période un an plus tôt. Un a fait une victime, quatre des blessés graves et 244 causant des dommages matériels. L’augmentation la plus importante concerne les collisions matérielles qui sont en hausse de 65.

Les policiers ont également distribué plus de constats pour des excès de vitesse. Ils sont passés de 3 192 à 3 490. Ils se divisent en 1050 constats provinciaux et 2 440 municipaux.

Toujours sur la route 22 dossiers pour conduite avec les facultés affaiblies ont été ouverts. Une baisse de trois cas est observée sur l’année de référence.

De tous les appels logés à la Sûreté du Québec concernant le territoire de la MRC de Charlevoix, 2725 ont généré une carte d’appel. Ces dernières sont classées par ordre de priorité de 0 à 3. Une priorité 0 est un événement critique à très haut risque pour la sécurité des personnes et nécessite une intervention policière immédiate alors qu’une priorité 3 peut se régler par un appel téléphonique d’un policier.

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