Le président et chef de la direction de Loto-Québec aimerait bien développer un événement annuel et récurrent dans Charlevoix. Jean-François Bergeron ne donne pas de style ni de date, mais il en veut un pour faire rayonner le complexe Fairmont le Manoir Richelieu-Casino de Charlevoix et la région.
Dans une entrevue accordée au Charlevoisien en marge du tournoi de golf de la Chambre de commerce, le grand patron de la société d’État mentionne d’abord que le regroupement des deux entités donne de bons résultats jusqu’ici. «Nos prévisions pour les 5 prochaines années sont intéressantes», dit-il.
Les équipes de l’hôtel et du casino sont déjà en mode réflexion sur un événement. À Tremblant, le casino est associé au Festi Jazz Mont-Tremblant. C’est un événement qui se tient sur 4 jours. Le président de Loto-Québec ne veut pas en faire une copie ici. «On a des options. Nos équipes sont au travail. Cité Mémoire, on pourrait embarquer dans ça», dit-il avant d’ajouter «qu’il désire travailler avec la Ville de La Malbaie».
Rien n’arrive vraiment au hasard dans la vie même si on se trouve sur le site d’un casino. Le président de Loto-Québec a joué au golf avec le maire de La Malbaie, Michel Couturier, et Simon Clément, président des Créations Pyro, l’organisateur des Grands Feux Loto-Québec. «Nous, nous sommes toujours ouverts au développement», a dit ce dernier sans rien avancer.
Le Casino de Charlevoix a déjà un spectacle pyromusical avec Ode à l’hiver. Maintenant que la Place du citoyen est réalisée à La Malbaie, l’option estivale s’ouvre aussi pour un ou des feux d’artifice.
De 8 000 à 10 000 personnes assistent à Ode à l’hiver présentée en février de la jetée du quai de Pointe-au-Pic.
Loto-Québec commandite de nombreux festivals au Québec. Dans notre région, le Casino de Charlevoix a été un partenaire du Rodéo de Charlevoix et, aux dernières nouvelles, commandite encore le tournoi de curling qui porte son nom. «On jouera notre rôle de citoyen corporatif, c’est important. Cependant, on ne fera pas seulement un chèque. On compte s’impliquer auprès des promoteurs pour les aider. On va investir plus que dépenser», soutient Jean-François Bergeron.
