La Sûreté du Québec poursuit la lutte contre le cannabis illégal

Par Dave Kidd 11:54 AM - 28 juin 2022
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photo fournie par la Sûreté du Québec

La Sûreté du Québec continue de lutter contre les producteurs et vendeurs de cannabis illégal. Elle rappelle que toutes les plantations qui n’ont pas été certifiées par Santé Canada sont interdites.

Les enquêteurs et patrouilleurs de la SQ continueront d’être à l’affût des comportements suspects et feront des interventions pour localiser les productions extérieures illégales, identifier les producteurs, procéder à des arrestations, éradiquer des plants et contrer l’approvisionnement illicite.

« On veut retirer le cannabis illégal de la rue », résume l’agente Hélène St-Pierre du service des communications de la SQ.

Les changements législatifs apportés, qui autorisent certaines activités liées au cannabis, n’ont pas éliminé le marché noir.  « La production, la possession dans un but de trafic, la vente sur le marché noir, l’importation et l’exportation de cannabis demeurent des infractions criminelles ou pénales », souligne le corps policier dans un communiqué

La Sûreté du Québec rappelle aussi qu’il ne faut pas banaliser les productions illégales qui « ont des conséquences pour la société québécoise. En plus d’alimenter le marché noir, elles génèrent d’importants revenus qui peuvent servir à financer des activités criminelles ».

La police se prend d’avance puisque la « récolte » s’effectue généralement à l’automne. La SQ invite les citoyens à être attentifs à des indices qui peuvent laisser présager la présence d’une culture illégale. 

« Des allées et venues fréquentes de véhicules inconnus, la présence de véhicules sans conducteur stationnés près des champs, la découverte de sentiers battus inhabituels sur les terres ou de produits de jardinage dissimulés comme de l’engrais ou des sacs de terre », énumère la policière.

La police invite toute personne qui serait témoin de telles activités à lui en faire part et à éviter de s’aventurer près du secteur. « Plus on aura de détails, plus l’enquête risque d’avancer rapidement », termine l’agente St-Pierre.

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