Scénario de transport héliporté à L’Isle-aux-Coudres: le CIUSSS se veut rassurant

Par Karine Dufour-Cauchon 3:00 PM - 18 Décembre 2021
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Les Éboulements – Hiver 2021

Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale veut se faire rassurant dans l’établissement d’un service de transport de rechange par hélicoptère entre L’Isle-Aux-Coudres et Saint-Joseph-de-la-Rive, si le traversier est hors d’usage et sans possibilité de remplacement.

L’appel d’offres actuel pour des services héliportés publié par la Société des traversiers du Québec «ne concerne pas la couverture médicale d’urgence des habitants de L’Isle-aux-Coudres, soutient le porte-parole Mathieu Boivin. Cet enjeu relève de la Procédure des services préhospitaliers d’urgence lors d’une rupture de service du traversier de L’Isle-aux-Coudres », indique-t-il en correspondance avec le journal.

Si une rupture de service de traverse intervient avec un appel ambulancier en cours, le protocole est le suivant.  

Le Centre de Communication Santé des Capitales ( CCSC)  doit appeler le service du traversier lorsqu’un transport via le traversier est souhaité afin de s’informer des délais de la rupture de service. Le CCSC avise la garde régionale en sécurité civile 24/7 du CIUSSS de la Capitale-Nationale.

En quittant le domicile du patient, les paramédicaux communiquent avec le service du traversier, via le CCSC, afin de valider la reprise de service du traversier et d’évaluer la nécessité d’arrêter au CLSC de l’Isle-aux-Coudes.

Si le traversier ne reprend pas le service à court terme et que le patient est stable, les ambulanciers  vont attendre la fin de la rupture de service au CLSC. Ces derniers restent auprès du patient en tout temps et ils en demeurent responsables, même s’ils sont dans les locaux du CLSC. S’il est nécessaire d’arrêter au CLSC, les paramédicaux ont dans le véhicule ambulancier la clef pour accéder le CLSC.

Si le patient est instable, les paramédicaux vont aviser le CCSC pour planifier une éventuelle évacuation d’urgence.

Dans ce cas, le CCSC communique avec la Garde régionale de sécurité civile pour demander si la Sûreté du Québec peut contribuer à l’évacuation héliportée. En dernier recours, ou si le nombre de patients instables est élevé, le CCSC communique avec le ministère de la Santé du Québec afin que ce dernier valide la possibilité d’interpeller la Garde côtière ou les Forces armées.

Le porte-parole ajoute qu’il est donc normal que le CIUSSS de la Capitale-Nationale n’ait pas été consulté ou avisé par la Société des Traversiers du Québec dans l’établissement du scénario envisagé de «traverse de rechange» par hélicoptère.

Pour plus de détails sur l’appel d’offres de la STQ, cliquez ici,

Pour consulter la réaction des représentants de la Coopérative des Techniciens Ambulanciers du Québec (CTAQ), section Charlevoix, cliquez ici.

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