Le maire de Petite-Rivière-Saint-François est en « beau maudit »

Par Dave Kidd 10:41 AM - 6 novembre 2021
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Le maire Gérald Maltais était beaucoup moins souriant lorsqu’il a parlé avec Le Charlevoisien cet avant-midi. Photo archives

L’actuel maire de Petite-Rivière-Saint-François est hors de lui. Il ne digère pas du tout la sortie syndicale sur les relations de travail à la municipalité.

Près de 24 heures après la publication du communiqué du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), il « rageait » encore. « C’est totalement faux que les relations de travail sont mauvaises. La conseillère syndicale déclare cela depuis sa tour d’ivoire. Je ne me laisserai pas salir même si mon mandat est pratiquement terminé. Je ne laisserai pas salir non plus la direction générale de la municipalité. Il ne faut pas avoir consulté les employés pour lancer de pareilles affirmations », peste Gérald Maltais.

Il continue en disant que le climat de travail est très bon « à l’administration et aux travaux publics. Je n’ai aucune crainte de croiser les employés. Ce n’est que du salissage politique. Je ne peux tout simplement pas accepter ça. Ça porte préjudice au maire et à l’administration. C’est pour cette raison que je sors publiquement », précise-t-il.

Gérald Maltais mentionne que le mouvement de personnel, dont parle le syndicat, « n’est pas du tout relié à un supposé mauvais climat de travail. Allez voir ceux qui ont quitté et demandez-leur les raisons ».

L’actuel maire a cependant admis que dans le passé des conseillers s’étaient accordés des pouvoirs de faire des recommandations à des employés. « On a réglé ça. Ce n’était pas de leur ressort de faire ça. Il fallait s’adresser à la directrice ou au directeur général pour les opérations de la municipalité. C’était respecté », assure-t-il.

Il ne croit pas que la sortie syndicale change grand-chose dans les intentions de vote des employés « qui étaient assez claires ».

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