Fermeture de l’urgence de Baie-Saint-Paul : le comité de vigilance qualifie cette décision «d’inacceptable»

Le comité de vigilance réagit à la fermeture de l'urgence de l'Hôpital de Baie-Saint-Paul.
Tout comme le maire Jean Fortin, le comité juge «inacceptable » la fermeture de l’urgence de l’Hôpital de Baie-Saint-Paul, prévue du 5 juillet au 11 septembre dès 16 h.
L’avenir fait ainsi partie des préoccupations du comité puisque le CIUSSS de la Capitale-Nationale invoque parmi les enjeux, les problèmes de main-d’œuvre et d’épuisement du personnel, la situation géographique de l’Hôpital de Baie-Saint-Paul et la distance entre les deux hôpitaux de La Malbaie et de Sainte-Anne de Beaupré. Que se passera-t-il après le 11 septembre et que sera l’avenir de l’urgence de Baie-Saint-Paul dans ce contexte?, se questionne-t-il.
Les membres considèrent que la démonstration de la nécessité et de l’importance de l’urgence de l’Hôpital ont déjà été documentés. Ils se sont donc réunis cette semaine à la suite de l’annonce du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale le 19 juin.
Le comité de vigilance avait été formé à la suite de l’annonce de la démolition de l’Hôpital. Il compte une dizaine de personnes. La préfet de la MRC de Charlevoix, Claudette Simard et le maire de Baie-Saint-Paul, Jean Fortin, y participent également.
Dans un communiqué, les membres ajoutent qu’ils seront attentifs à la recherche de solutions du CIUSSS pour maintenir ouverte l’urgence à temps plein. Ils saluent d’ailleurs les membres du personnel qui ont offert leur collaboration et soumis des possibilités constructives de solution. « Le comité invite les dirigeants du CIUSSS à être à l’écoute de ces différentes alternatives et à les analyser positivement, dans le bien de la population. »
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