Assurance-emploi : le Mouvement Action-Chômage de Charlevoix souligne des gains importants dans le budget fédéral

Par Lisianne Tremblay 10:26 AM - 20 avril 2021
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La période de prestations maladie de l’assurance‐emploi passe de 15 à 26 semaines, ce qui représente une avancée importante.

Le Mouvement Action-Chômage de Charlevoix se dit satifait des mesures ajoutées en matière d’assurance-emploi annoncées dans le budget fédéral du gouvernement de Justin Trudeau.

« L’établissement prévu d’une norme universelle d’admissibilité, établie à 420 heures, est un gain majeur. Il s’agit là d’une revendication historique du mouvement des chômeurs et chômeuses. L’assouplissement annoncé des sanctions de fin d’emploi est également une bonne nouvelle, tout comme la prolongation de la période de prestations maladie de l’assurance‐emploi de 15 à 26 semaines », commente Julie Brassard, directrice du MACC.

L’organisme souligne que c’est la première fois depuis sa création en 1971 que ce segment du programme est bonifié. Un premier pas a été franchi avec cette prolongation et l’élargissement de l’accès à l’admissibilité. Le Mouvement Action-Chômage de Charlevoix préconise une période de prestations universelle de 50 semaines, tant pour les prestations régulières que les prestations spéciales et de maladie.

.« Nous saluons la décision de prolonger les prestations de relance économique : la crise n’est pas finie et la troisième vague fait des ravages. Il est donc nécessaire que les travailleurs et travailleuses reçoivent de l’aide. C’est une bonne décision, mais il faudra se poser des questions en septembre à la fin de ces programmes, car un plan est
toujours absent pour les travailleurs et travailleuses autonomes ».

Le MACC se réjouit également du renouvellement du projet pilote pour les travailleurs saisonniers, qui proposent cinq semaines supplémentaires de prestations dans 13 régions de l’Atlantique, du Québec et du Yukon.

Le gouvernement s’engagerait également à procéder à une consultation dans le but de réformer globalement et de manière permanente l’assurance-emploi, et potentiellement de couvrir les travailleurs et travailleuses autonomes.


« Nous gardons le cap : ce programme doit être revu en profondeur et modernisé, de façon à mieux refléter les réalités diverses de l’emploi, et en mesure, le cas échéant d’affronter de nouvelles crises. Il doit pouvoir couvrir les travailleurs et les travailleuses autonomes. Avec les annonces du 19 avril, on sent que le gouvernement a cherché à
renforcer le filet social : il faut continuer sur cette lancée », a conclu Julie Brassard.

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