Les citoyens ne veulent pas d’élection selon le Bloc Québécois

Par Karine Dufour-Cauchon 7:20 AM - 19 mars 2021
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Yves-François Blanchet lors d’une conférence de presse virtuelle avec les médias du comté jeudi le 18 mars.

Même si les rumeurs d’élections fédérales courent à Ottawa, les citoyens sur le terrain ont d’autres chats à fouetter que d’élire un député fédéral.

C’est ce qu’en a conclu le chef du Bloc Québécois Yves-François Blanchet alors qu’il participait à une tournée «2.0» du comté de Beauport-Côte-de-Beaupré-Ile-d’Orléans-Charlevoix.

Au cours de sa visite par vidéoconférence, il était accompagné de sa députée, Caroline Desbiens. Ensemble, ils ont discuté de l’autre côté de leur écran avec le maire de La Malbaie, Michel Couturier. Le chef n’avait que de bons mots pour l’élu qui mène à bien son projet de développement du Havre de Pointe-au-Pic.

Au fil de ses rencontres, M. Blanchet rapporte que la dynamique électorale qui semble se dessiner au national n’a pas d’écho dans la réalité des contribuables.

 «J’ai probablement mentionné une fois ou deux qu’il y a un échéancier électoral à l’horizon dans les prochains mois, mais les gens ici n’ont pas ça sur leurs radars. Si j’étais libéral – avec un gros effort d’imagination – je ne l’envisagerais même pas. Les gens ne sont terriblement pas là. […] Moi je suis prêt n’importe quand, après que les gens aient récupéré un sentiment de sécurité. Ça ne se produira pas. »

Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, lors d’une conférence de presse virtuelle jeudi.

Il a répété que lui et son équipe ne désirent pas d’élection sur le court terme. Les militants du Parti conservateur du Canada, eux, préparent le terrain. Rien de menaçant pour le bloc, puisqu’une fois l’heure du suffrage venu, le chef est confiant que sa formation politique remporte encore plus de sièges qu’en 2019.

«Je souhaite que les conservateurs soient le plus cohérents possible, pour que les électeurs sachent ce qui leur est proposé», a-t-il ajouté en référant à des ambiguïtés du parti adverse quant à certains enjeux. Il cite notamment l’aide médicale à mourir, le droit à l’avortement et de la gestion de l’offre.  

Jeudi, des organismes de Beauport et de la Côte-de-Beaupré ont été rencontrés, en plus des présidents des UPA de Beauport-Côte-de-Beaupré-Île d’Orléans-Charlevoix et la présidence de la Fédération de l’UPA de la Capitale-Nationale-Côte-Nord.

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