Le Bloc québécois veut donner plus de soutien aux aînés

Par Lisianne Tremblay 10:10 AM - 26 février 2021
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Caroline Desbiens, députée de Beauport-Côte-de-Beaupré-Île d’Orléans-Charlevoix, à la chambre des communes.

Yves-François Blanchet, chef du Bloc québécois, et Caroline Desbiens, députée de la circonscription de Beauport-Côte-de-Beaupré-Île d’Orléans-Charlevoix, ont confirmé que le parti déposera aujourd’hui une motion afin de recevoir l’appui de la Chambre des communes pour l’augmentation de 110 $ par mois de la pension de vieillesse pour les 65 ans et plus.

« Les aînés sont les plus touchés par la pandémie et les moins adéquatement soutenus, déplore le chef du Bloc québécois. Nous avons un devoir de reconnaissance et de solidarité envers les bâtisseuses et les bâtisseurs du Québec. Nous avons également le devoir de corriger la diminution de leur pouvoir d’achat, qui posait déjà problème avant la pandémie et qui s’accentue durant cette crise qui s’étire à cause des retards fédéraux en approvisionnement de vaccins. La maigre aide financière débloquée cet été ne suffit pas : le gouvernement fédéral doit augmenter durablement la pension de vieillesse de 110$ par mois dès 65 ans ».

Le Bloc québécois invite tous les partis présents à la Chambre des communes à se rallier à la motion présentée par sa porte-parole au dossier des aînés, Andréanne Larouche.

À la suite de la pression constante du Bloc québécois, le gouvernement avait versé une aide ponctuelle de 300 $ en juillet, bonifiée de 200 $ pour ceux qui touchent le Supplément de revenu garanti. Le Bloc estime que ce maigre paiement unique ne couvre pas la hausse des prix à la consommation durant la pandémie et n’indemnise pas les aînés suffisamment.

« Il y a une accentuation des difficultés financières des aînés qui s’ajoute au fait qu’ils sont les principales victimes du virus, les plus susceptibles de voir leur santé mentale décliner, les plus isolés par les mesures sanitaires. Tous les partis doivent démontrer leur soutien aux aînés et refuser la création de deux classes d’aînés comme le proposent les libéraux. On a une dette collective à l’égard de nos aînés. Aujourd’hui, plus que jamais, ils ont besoin de nous », a conclu Mme Desbiens.

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