«On est dans le dernier droit»: Émilie Foster se veut encourageante

Par Karine Dufour-Cauchon 2:59 PM - 7 janvier 2021
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Émilie Foster, députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré.

La mesure «choc» adoptée par Québec du couvre-feu est «le dernier droit» demandé à la population.

C’est ce que soutient Émilie Foster, députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, au lendemain de l’annonce de son gouvernement sur les mesures sanitaires renforcées. Même si le portrait épidémiologique de la province est loin d’être rose, l’élue est enthousiaste à l’idée que l’on s’en sortira cette année.

«C’est assez clair que le problème est surtout dans les maisons, dans certains milieux de travail et dans le réseau de la santé, déclare-t-elle.  On n’avait pas beaucoup de choix. Ça va pouvoir nous donner un moment pour souffler. Les mesures de couvre-feu ont prouvé leur efficacité ailleurs dans le monde. On a l’arme pour vaincre ce virus maintenant, le vaccin».

La grogne populaire est moins présente qu’on le croit, estime la députée. Elle rapporte entendre la colère de certains citoyens, mais se rappelle surtout des appels à son bureau de comté où plusieurs réclamaient des mesures plus sérieuses.

Elle fera bientôt le point avec tous les élus de la région. Elle a toutefois déjà eu des discussions avec certains maires depuis la période des Fêtes. Son constat est que comme partout au Québec, Charlevoix a désobéi aux règles sanitaires.

«Moi-même, je me suis fait dire que des gens circulaient beaucoup dans les rues, qu’on voyait souvent des attroupements d’autos, qu’il y avait beaucoup de circulation. Charlevoix n’a pas été épargnée, définitivement. On le voit par le nombre de cas actifs par 100 000 habitants. Même si Charlevoix ne comporte pas 100 000 habitants, ça permet de nous mettre à égalité avec les autres régions. On constate que Charlevoix a un taux de cas actifs plus élevés que certaines régions en couronne de Montréal», rapporte la députée.

En terminant, elle et sa formation politique visent une amélioration de la situation épidémiologique d’ici la fin du premier trimestre. La vaccination augmente sa cadence sur le territoire et contribue «à voir le fil d’arrivée de ce marathon».

La rentrée parlementaire devrait avoir lieu comme prévu milieu janvier.

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