Peu de chance pour un changement de palier pour Charlevoix
La députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré devra aussi faire des sacrifices cette année. Pas question de rendre visite aux proches au nom de la sécurité de tous. Sur la photo : Émilie Foster de passage dans les commerçants participant à la Route de Noël qui longe les villages des Éboulements et de Saint-Irénée. Courtoisie
Émilie Foster ne pourra pas visiter ses proches À Noël. Comme tous les Québécois résidant dans une zone rouge, elle devra faire des sacrifices.
Ce sera un Noël différent pour l’élue de Charlevoix-Côte-de-Beaupré. Elle devra résister à l’envie de rendre visite à ses proches dans Charlevoix et sur la Côte-Nord.
Son gouvernement en a décidé ainsi. Le «contrat moral» initialement proposé ne tient plus depuis le 3 décembre. Impossible de se rassembler dans Charlevoix, même si la région a connu une amélioration dans la dernière semaine.
La situation dans la province est toujours instable. La députée, comme la Santé publique, convient qu’il serait trop dangereux de changer le statut de Charlevoix pour l’instant.
«Je suis parfaitement consciente que ce sera difficile pour Noël, mais nous sommes à côté du Saguenay, à côté de Québec. Les deux régions vont plus ou moins bien. Ça a toujours de l’impact. Pour moi, présentement, la situation est encore trop fragile. On va voir comment ça peut évoluer dans les prochaines semaines», indiquait-elle en date du 7 décembre.
Pourrait-on changer de couleur?
Rien n’est officiel, mais il se pourrait que les instances publiques choisissent de donner une cote orange à la région charlevoisienne. Le mot d’ordre : demeurer prudent pour prendre du mieux. Ne nous trompons pas: la députée ne recommande pas un passage en zone orange pour Charlevoix. Elle soutient par contre qu’il n’est pas impossible que le vent tourne.
« Présentement, ça ne fait pas beaucoup de temps que nous avons peu de cas. On ne voudrait pas changer la région au orange, alors que la situation nous forcerait à revenir en rouge en plein milieu du temps des Fêtes. Les gens ne seraient pas plus contents», explique Mme Foster.
« On se pensait peut être un peu à l’abri du virus, et puis tout à coup «boom»! Une fois que le virus est entré, c’est allé très vite. C’est à faire attention. Il faut s’assurer que ces éclosions sont bien sous contrôle. C’est certain qu’on va continuer à suivre les consignes de la Santé publique et on ne mettra pas les gens en péril », dit-elle, précisant que c’est la Santé publique et personne d’autre qui prendra la décision.
Si Charlevoix passait au stade orange, la Santé publique autoriserait les rassemblements de six personnes ou moins. Rappelons qu’après une accalmie de près de deux semaines, trois cas de COVID-19 s’étaient déclarés en milieu scolaire en date du lundi 6 décembre, dont un au Centre d’éducation des adultes.
