Fraude au CIUSSS: Pas de sentence en 2020 pour Lisanne Guérin

Par Karine Dufour-Cauchon 1:25 PM - 18 novembre 2020
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Le Palais de Justice de La Malbaie

Une ex-employée du Centre intégré universitaire de santé et de services Sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale devait connaître sa sentence ce mois-ci dans un dossier de fraude envers son ancien employeur.

Lisanne Guérin, 53 ans de La Malbaie, avait reconnu sa culpabilité le 22 juillet au palais de justice de La Malbaie. Elle a avoué avoir retenu près des sommes (alors évaluées à 59 000$) des usagers du centre d’hébergement Bellerive de La Malbaie.

Ce 18 novembre, aucune sentence n’a été rendue par la juge Marie-Claude Gilbert. L’avocat représentant Mme Guérin dans le dossier a soutenu que lui et la Couronne ne se sont pas encore entendus sur le montant global de la fraude perpétrée envers le CIUSSS de la Capitale-Nationale. Le ministère public maintient que le montant total de la fraude avoisine les 60 000$. Me Enrico Théberge fait valoir que le montant de ladite fraude serait plutôt dans une fourchette de 30 000$.

Dans les prochaines discussions, les parties tenteront de s’entendre sur le montant exact qu’a soutiré la femme de La Malbaie, employée de l’Accueil Bellerive, au moment des faits. Cela ne change en rien le chef d’accusation auquel elle a plaidé coupable il y a quelques mois, soit de fraude de plus de 5000$.

Mme Guérin était exemptée de se présenter au tribunal ce mercredi. Le retour du dossier aura lieu le 17 février 2021 devant la juge Gilbert au palais de justice de La Malbaie. À cette date, ils fixeront une journée de plaidoiries pour procéder aux représentations sur la peine appropriée dans la situation de Lisanne Guérin.

Rappelons que les faits qui lui sont reprochés datent de 2015 à 2018. Alors qu’elle était en charge de recueillir les paiements des usagers du CHSLD, elle aurait retenu «par la supercherie, le mensonge ou autre moyen dolosif» des centaines de sommes destinées au CIUSSS de la Capitale-Nationale. L’enquête a démontré que pendant cette période, l’employée a conservé l’argent prélevé aux bénéficiaires soit en chèque ou en argent comptant, et ce, à 155 reprises.

Plus de détails sur l’affaire ici. 

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