Le Centre de service scolaires ajoute de l’aide pour les élèves en isolement

Les élèves retirés de leur bulle-classe auront désormais accès à plus d’aide grâce à l’ajout d’un service au Centre de services scolaire de Charlevoix.

Lorsque la bulle-classe est retirée au complet, l’enseignant accompagne son groupe à distance. Les élèves qui étaient mis en isolement en raison d’un cas sur le circuit scolaire avaient pour leur part accès à un plan de travail puisque le prof poursuit l’enseignement avec son groupe en classe. Il ne peut être en même temps avec les autres élèves à distance. « Nous étions préoccupés par cette situation, commente Martine Vallée, directrice générale du CSSC. C’est pourquoi nous avons ajouté des ressources qui pourront aider l’enseignant dans l’accompagnement des élèves à distance. Ces personnes feront le suivi de leur maison puisqu’elles ont certaines restrictions reliées à leur santé. Le service sera mis en place cette semaine. »

La situation semble se stabiliser quant au nombre de cas de COVID-19 dans les écoles. Le CSSC a bénéficié d’une pause de six jours sans avoir de cas à déclarer.

Le Centre de services scolaire de Charlevoix (CSSC) dénombre 20 cas actifs, avec les trois personnes infectées ajoutées le 9 novembre. « Pour nous,  c’est une accalmie qui fait du bien, poursuit Mme Vallée. Deux groupes de l’école Marguerite D’Youville reviendront en classe le 12 novembre.»

Il est cependant difficile de cibler les raisons qui pourraient expliquer cette baisse de cas dans les écoles de Charlevoix.« Je crois que c’est multifactoriel. Les Charlevoisiens ont bien compris le message de la Santé publique, soit de ralentir ses contacts, ajoute Mme Vallée. Certains ont eu la frousse lorsque les cas se sont mis à monter au début du mois d’octobre. On s’est par la suite ressaisi rapidement. »

Jusqu’à maintenant les élèves du secondaire ont été moins touchés que ceux du primaire. Depuis le début de l’année, huit personnes ont été infectées à l’École secondaire du Plateau alors qu’un sixième cas était déclaré au Centre éducatif Saint-Aubin lundi. Pour le moment, Mme Vallée n’associe pas ce faible nombre à la présence en classe un jour sur deux pour les secondaires III à V. Cette mesure est exigée par la Santé publique.

« L’impact  de cette mesure sur les cas sera difficile à évaluer. Quoi qu’il en soit, il y a plusieurs facteurs . Nous avons émis certaines hypothèses et défini les indicateurs, mais nous avons besoin de plus de temps pour évaluer la motivation et l’engagement des élèves par exemple», conclut Martine Vallée.