Campagne piéton à La Malbaie : la Côte Bellevue maintenant dans la mire

Par Karine Dufour-Cauchon 11:21 AM - 9 septembre 2020
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Une première campagne de sensibilisation aux passages piétons vient de prendre fin à la Ville de La Malbaie. L’administration constate une amélioration du comportement des automobilistes, même si un secteur demeure problématique. 

Malgré la mise en place de mesures de sensibilisation, des dénonciations citoyennes sont encore acheminées vers l’administration de façon régulière. «La vitesse est un problème récurrent, indique Michel Couturier, maire de la municipalité. Depuis que je suis maire, les doléances qui reviennent le plus souvent sont par rapport à la vitesse. On s’est rendu compte que la traverse entre la rue Richelieu et le Musée de Charlevoix pour rejoindre le chemin du Havre est problématique. Bien qu’il y ait un passage piéton obligatoire, les gens roulent vite et sont surpris par la courbe. On réfléchit aux mesures additionnelles qu’on pourrait prendre dans ce secteur», a ajouté l’élu.

La municipalité a remarqué une amélioration dans le comportement des automobilistes du territoire dans la trentaine de secteurs névralgiques identifiés par la Ville. Le nombre de zones piétonnières qui disposent d’un affichage ou d’un radar pédagogique augmente chaque année. La récente campagne n’a pas influencé ce nombre.

M. Couturier rappelle que tous les secteurs de la ville sont touchés par cette problématique. « Il y a 155 km de route qui appartiennent à la municipalité. Cela ne compte donc pas les routes sous la compétence du ministère des Transports. De Saint-Fidèle jusqu’à Sainte-Agnès, en passant par le Grand-Fonds et Rivière-Malbaie, on sait que les gens roulent vite. Oui, on met des radars pédagogiques, de la signalisation, on fait des interventions et on avise la Sûreté du Québec, mais trop de gens encore ne réfléchissent pas sur leur mode de conduite. On ne peut se substituer sur ce qu’il y a entre les deux oreilles du conducteur. Nous allons continuer à aller écouter les citoyens et à agir dans les secteurs visés. C’est toutefois un problème provincial dur à éradiquer », termine-t-il.

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