Le Bloc québécois propose un délai de 8 mois pour les bénéficiaires de la PCU

Par Lisianne Tremblay 6:55 PM - 8 septembre 2020
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Caroline Desbiens, députée de Beauport-Côte-de-Beaupré-Île d’Orléans-Charlevoix.

Le Plan de relance post-pandémie du bloc québécois demandera une amnistie de huit mois pour contrer l’effet du rebond fiscal auquel
feront face la majorité des 8,7 millions de prestataires de la PCU lors de leur prochaine déclaration d’impôt.

« La quasi-totalité des 8,7 millions de personnes, dont près de 2 millions de Québécois, qui ont reçu des prestations canadiennes d’urgence découvriront avec surprise qu’ils pourraient devoir payer des pénalités et intérêts sur ces versements lors de leur prochaine déclaration de
revenus, à un moment où leurs finances personnelles n’auront sans doute pas encore repris leur pleine vigueur. Pour certaines personnes, il s’agira de quelques centaines de dollars, pour d’autres, de quelques milliers. Dans certains cas, leur solvabilité sera mise en péril. Nous
proposons une amnistie de 8 mois, pour tous les cas non-frauduleux, à compter de l’échéance fiscale du 30 avril 2021, afin de permettre aux gens de conserver leur pouvoir d’achats et continuer à soutenir la relance économique », a soutenu le chef Yves-François Blanchet lors d’un caucus à St-Hyacinthe.

Ce délai serait aussi un moyen d’éviter l’engorgement de l’Agence de Revenu du Canada qui risque d’être submergée par un nombre de demandes plus élevée des contribuables.

« Si l’on veut que cette prestation d’aide d’urgence soutienne pleinement les gens qui y ont eu recours, il est primordial de s’assurer que les bénéficiaires disposent du temps nécessaire pour rembourser les impôts et intérêts de la PCU sans avoir à s’endetter », a commenté  la
députée de Beauport-Côte-de-Beaupré-Île d’Orléans-Charlevoix, Caroline Desbiens.

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