Un reconfinement régional n’est pas dans la mire du gouvernement, indique Émilie Foster

Par Karine Dufour-Cauchon 2:35 PM - 8 septembre 2020
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Photo : Émilie Foster à l’Assemblée Nationale – courtoisie

Alors que la Ville de Québec attire l’attention des autorités sanitaires suite à de récentes éclosions de COVID-19, la région de Charlevoix a-t-elle à s’inquiéter?

En entretien ce matin avec le journal, la députée de la circonscription de Charlevoix-Côte-de-Beaupré Émilie Foster  estimait la situation inquiétante. Par contre, l’expérience qu’à acquise la santé publique lors de la première vague de COVID-19 est un atout considérable pour contenir la propagation.

«Présentement, la santé publique a la situation sous contrôle. On connaît mieux le virus et la santé publique a acquis beaucoup d’expertise à travers cette crise-là. Elle est capable d’isoler les cas beaucoup plus rapidement maintenant.  Il y a eu une augmentation d’effectif. Le but, c’est de fermer les éclosions et de cibler le plus rapidement possible les personnes touchées. Oui, c’est préoccupant ce qui se passe à Québec. Toutefois, la santé publique a les choses en main », indique Mme Foster.

Selon elle, il n’est pas dans les plans de procéder à un reconfinement de l’entièreté de la région administrative si la situation venait à empirer dans la capitale. «Comme gouvernement, je ne pense pas que l’on repartira sur un scénario de reconfinement total. On sait que la première fois, ça a fait mal à notre économie. On sait aussi que Charlevoix va relativement bien. Il faut toujours trouver un équilibre pour isoler des régions ou des secteurs de ville comme on peut voir à Québec. On y va de façon chirurgicale et méthodique. On sait que la zone de Charlevoix a été très peu touchée depuis le début, c’est un bon bilan. Un reconfinement total où ça va bien, ce n’est pas dans l’optique du gouvernement. On connait mieux le virus et nous sommes prêts en termes de mesures. Il faut dire que tous les Charlevoisiens ont été exemplaires dans leur respect des consignes», a-t-elle ajouté.

C’est pourquoi un retour à un barrage sur la route 138 «n’est pas du tout» une option envisagée. L’épisode qu’a vécu la région alors qu’un barrage routier bloquait l’entrée dans Charlevoix a été un lot de défis pour les travailleurs et les citoyens, rappelle la députée.

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