L’école Forget se prépare pour accueillir 300 élèves
Le directeur de l’école Forget, Jean-Sébastien Gagnon et l’enseignante, Marie-Noël Lavoie font le maximum pour un retour en classe réussi le 11 mai.
Trois cents élèves sont attendus à l’école Sir Rodolphe Forget de Baie-Saint-Paul le 11 mai. L’école a subi plusieurs modifications: les classes ont été ajustées afin d’accueillir un maximum de 15 élèves. On peut aussi apercevoir les autocollants sur le plancher et l’ajout de désinfectant à l’entrée principale. Tout est mis en œuvre pour que le retour en classe se passe bien.
Une visite de l’école a été organisée par la Commission scolaire de Charlevoix pour les médias. L’enseignante en sixième année Marie-Noël Lavoie a indiqué qu’elle avait hâte de retrouver ses élèves et a toujours le goût d’enseigner. « Les enseignants et les éducateurs sont habitués de s’adapter, de s’ajuster, de se revirer de bord sur un 30 sous. C’est ce qu’on fait et on va préparer les enfants à cela. On va leur parler des mesures à prendre. Les enfants sont des éponges, ils sont aussi capables de s’adapter. »
Les huit groupes d’élèves de cinquième et sixième année (90 élèves) termineront l’année au Centre éducatif Saint-Aubin parce qu’il n’y pas suffisamment d’espace à l’école Forget. « On est très contents puisqu’on n’avait pas pu visiter le Centre éducatif Saint-Aubin, a ajouté Mme Lavoie. Les locaux y seront aussi aménagés afin que les élèves soient à deux mètres de distance. Nous leur parlons depuis plusieurs semaines par visio-conférence. J’ai appelé tous mes parents la semaine dernière. Je pense qu’ils sont prêts et ils sont confiants. Les élèves ont déjà posé leurs questions. »
Les pupitres ont été placés à deux mètres de distance.
L’enseignante, qui a 14 ans d’expérience, vivra tout de même un gros défi lundi le 11 mai. « C’est toujours comme cela la première journée, on est stressé de voir nos élèves et après leur arrivée ça redevient correct, a partagé Mme Lavoie. On prévoit d’aller dehors et qu’ils puissent parler avec leurs amis. Nous ferons aussi des causeries comme nous le faisons déjà. Ce qui va changer ce sont les mesures de sécurité et la distanciation physique. »
Des affiches concernant les mesures ont été ajoutées.
Le directeur de l’école Sir Rodolphe Forget, Jean Sébastien Gagnon, est conscient que « c’est un très gros défi de préparer un retour comme celui-là en même pas deux semaines, mais nous allons le relever. »
La principale question des enseignants et des parents : Comment sera l’école ? « Il y a eu l’avant 13 mars et on définit ce que sera l’école après le 11 mai, a ajouté M. Gagnon. C’est certain qu’on a eu des guides du ministère de l’éducation à ce sujet pour l’intégration de notre école dans la nouvelle normalité, qui implique davantage de mesures sanitaires dans le contexte de la pandémie. Nous devrons nous adapter aux normes, soit la distanciation physique de deux mètres pour les élèves et le lavage de mains. »
Plusieurs parents avaient exprimé des craintes que leurs enfants soit confinés parce qu’ils demeureront dans le même local. « Non, les élèves ne seront pas confinés dans leur classe puisqu’il commence à faire beau et que nous sortions déjà dehors, a rassuré Mme Lavoie. On s’imagine déjà manger dehors le midi si c’est possible. Nous avons des idées pour sortir le plus possible et même pour nous c’est plus agréable. »
Des alternatives de jeux seront présentées aux élèves qui ne peuvent plus jouer dans ces modules.
L’école Forget sera prête à accueillir les élèves le 11 mai. « La donnée la plus importante pour nous était le nombre d’élèves d’inscrits, a souligné M. Gagnon. Elle pourra varier d’une semaine à l’autre. Ici, on parle de 300 enfants sur les 500. Nous avons regardé ensuite combien d’élèves nous avions par niveau et le nombre d’élèves par local. Nous devions aussi connaître le nombre d’enseignants nécessaires. Nous avons donc des classes de 9 à 15 élèves. Ça peut varier, j’ai des classes qui ont huit, sept ou neuf élèves et d’autres où j’en ai plus. »
M. Gagnon a eu à rassurer les enseignants, mais lorsqu’ils ont vu ce qui était mis en place et les différentes normes du gouvernement, ils ont pu se rassurer eux-mêmes. «Il y a encore certaines inquiétudes puisque la nouvelle réalité du 11 mai, nous allons la vivre avec les élèves. On est prêt à recevoir les inquiétudes et mettre en place ce qu’il faut pour rassurer le personnel. »
Des autocollants ont été ajoutés pour guider la circulation des groupes d’élèves.
Soulignons que pour le transport scolaire, huit circuits seront maintenus.
