Et si mon enfant attrape la COVID-19 ?

Par Karine Dufour-Cauchon 9:15 AM - 6 mai 2020
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L’école Laure-Gaudreault de Clermont.

Avec la réouverture des écoles prévue le 11 mai, vos enfants retrouveront leurs amis et leurs enseignants. Comme les contacts seront plus fréquents, il est possible que votre enfant contracte la COVID19. Voici ce que la Santé publique a prévu.

Par un beau matin de mai, le petit Jonathan, 3e année, s’en va à l’école. Il se sent en pleine forme. Sur l’heure du dîner, il commence toutefois à éternuer et à se moucher fréquemment. Suivant les directives de la Santé publique, Brigitte, son enseignante, le mettra en isolement, à part dans une salle prévue à cet effet. Les parents seront contactés et les autorités sanitaires donneront un rendez-vous pour que l’élève se rende dans un centre de prélèvement, idéalement dans les 24 heures suivant l’intervention.

C’est l’exemple qu’a donné en entretien le Dr François Desbiens, directeur régional de santé publique pour la Capitale-Nationale. Les élèves de Charlevoix seront systématiquement testés s’ils présentent le moindre symptôme, préalablement identifié par leur enseignant. Si l’enfant a des symptômes avant même de partir de la maison, on demande à ce qu’il ne se rende pas en classe.

Le directeur soutient que « le même principe s’applique si André, un commerçant, arrive le matin en pleine forme et commence à avoir des symptômes plus tard en journée. Il va s’isoler sans rencontrer personne et il sera testé. On veut savoir s’il s’agit de la COVID ou d’un simple rhume », ajoute le Dr Desbiens.

L’objectif demeure de limiter la transmission. Même si les enfants sont considérés moins à risques de subir des complications graves suite au virus, ils sont susceptibles d’infecter leur entourage. C’est pourquoi les contacts avec les personnes âgées demeurent à éviter.

Les parents sont libres

À une semaine de l’ouverture des écoles primaires du Québec, le premier ministre François Legault a rappelé qu’il n’y avait pas de honte à avoir si l’on ne désirait pas que son enfant réintègre le réseau scolaire. « Il n’y a pas à être gêné de garder son enfant à la maison. Ça reste une décision personnelle prise par les parents. Les enfants n’ont pas beaucoup de risques. Le risque demeure s’ils sont en contact avec des personnes de plus de 60 ans. Il y a de l’anxiété en ce moment dans la société et je comprends que les parents ne voudraient pas envoyer leurs enfants à l’école », a lancé le premier ministre du Québec.

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