Le transport des copeaux produits par Scierie des Outardes (SDO) vers la papetière de Clermont depuis la fin mars, en plus d’être bénéfique pour l’usine de Pointe-aux-Outardes, ne nuit aucunement à une éventuelle réouverture de l’usine de papier journal de Baie-Comeau.
Le porte-parole de Produits forestiers Résolu (PFR), Karl Blackburn, l’assure en réagissant à cette façon de faire décriée par certains. « On est un fabricant de bois d’œuvre. On prend les copeaux et on les utilise dans nos installations », explique-t-il.
M. Blackburn s’est d’ailleurs empressé de rappeler que la papetière, lorsqu’elle est en activité, s’approvisionne aussi auprès de la scierie Arbec de Port-Cartier pour 50 % des copeaux dont elle a besoin.
« Il est clair pour que la Scierie des Outardes, il est extrêmement important de passer ses copeaux. Les copeaux sont un revenu important pour les scieries », poursuit le porte-parole, tout en soulignant le problème de rareté de cette matière première au Québec.
Si la papetière de Clermont a besoin de SDO ces temps-ci, c’est d’ailleurs parce qu’elle a perdu l’un de ses fournisseurs du nord du Québec.
Marchés à terre
M. Blackburn garantit que lorsque les marchés s’amélioreront et que les machines à papier de l’usine de Baie-Comeau se remettront à ronronner, les copeaux de SDO lui seront acheminés. Il lui faudra aussi dénicher un autre fournisseur dans l’éventualité où la Scierie Arbec demeurerait fermée, comme c’est le cas présentement.
« Si la papetière est en arrêt aujourd’hui, c’est en raison des marchés (et non des copeaux transportés à Clermont). Les marchés sont complètement à terre avec une réduction de 30 à 40 % de la demande en raison de la COVID », souligne le porte-parole. Il mentionne que la baisse annuelle a oscillé autour de 10 et 12 % ces dernières années.
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