Même si une baisse des ventes à l’échelle de la région est notable, principalement en lien avec la fermeture ou la baisse de fréquentation dans les restaurants, la Fromagerie Saint-Fidèle a déjà épuisé tous ses surplus. L’usine tourne à plein régime pour répondre à la demande.
«Notre plus gros volume de demande est le fromage suisse au niveau canadien et il y a une augmentation qu’on peine à s’expliquer. On a beaucoup d’acheteurs. En fait, on vend à des clients qui revendent à d’autres clients et franchement, on a un peu peur de ne pas suffire à la demande », indique la directrice générale Cathy Savard.
Le personnel est d’autant plus sollicité. « Il faut augmenter nos jours de production. Des accommodements sont possibles pour les employés qui ont de jeunes enfants, mais la plupart réussissent à s’organiser. On a des horaires de nuit, de 3h30 a 11h », indique-t-elle.
L’usine avait déjà des protocoles sanitaires très stricts.
« Tout se passe bien au chapitre de l’hygiène car nous avons déjà des mesures exceptionnelles côté désinfection, par exemple », indique Mme Savard.
Des mesures d’hygiène ont été aussi ajoutées pour ceux qui s’occupent de l’approvisionnement en matière première.
Pour l’instant, le comptoir de Saint-Fidèle demeure ouvert et les tablettes sont garnies. Mme Savard indique que tout sera fait pour répondre à la demande. « Oui, on est un peu stressé parce que la demande est élevée et nos surplus sont épuisés, mais le monde a besoin de manger et les vaches, elles, continuent à donner du lait », conclut la dg.
