Virée nordique: les organisateurs ont eu chaud… à cause du froid

Par Gilles Fiset 11:40 AM - 19 février 2020
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Le départ du Marathon de ski de fond.

La température glaciale de samedi a donné des sueurs froides aux organisateurs de la septième édition de la Virée nordique.

C’était le Marathon de ski de fond samedi, la principale activité de la Virée nordique, et le mercure a fait craindre le pire. «On avait certaines inquiétudes par rapport au froid qui était annoncé le matin, -30 degrés Celcius  ressentis. On s’imaginait qu’il allait y avoir un nombre assez important de gens qui n’allaient pas se présenter», révèle Marline Côté la coordonnatrice de la Virée nordique.

Mais il n’y a eu qu’une dizaine d’abandons durant la journée, surtout dûs à des ampoules aux pieds ou à une fatigue extrême.

Plus de 420 fondeurs se sont élancés sur la piste de près de 44km qui reliait l’Hôtel-Spa Le Germain de Baie-Saint-Paul au Centre d’études collégiales en Charlevoix à La Malbaie. «Les gens étaient bien préparés, bien habillés et psychologiquement prêts à affronter le froid», pense la coordonnatrice.

Le temps froid a aussi permis de tester la capacité de site d’accueil à la fin du parcours. «Comme il faisait froid, les gens se tenaient à l’intérieur et on a pu constater qu’on avait atteint un certain niveau de saturation. Il n’aurait pas fallu qu’une cinquantaine de personnes de plus se présentent », confie Mme Côté.

La journée de dimanche, plus chaude et plus ensoleillée s’est rondement déroulée sur deux sites différents, soit à La Malbaie pour le parcours de la Journée de la famille et dans la Vallée des Glaces au parc des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie. «On a même eu des gens qui nous ont confié se sentir privilégiés de pouvoir profiter d’aussi beaux paysages»,  énonce Marline Côté.

L’avenir
Avec près de 1 500 participants, dont plus de 80% de l’extérieur de la région et près d’une centaine de bénévoles pour aider au bon déroulement de choses, les organisateurs pensent que l’évènement est arrivé à une certaine maturité.

«Il faut que l’on se questionne pour l’avenir. Est-ce que l’on va investir dans la qualité des services et bonifier ce que l’on offre ou essayer de se développer davantage. Si on veut grossir encore, il faut miser sur la Vallée des Glaces où il y a plus de potentiel», termine Mme Côté.

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