Fausse alerte à la bombe : l’adolescent pourrait faire face à la justice

Par Karine Dufour-Cauchon 11:30 AM - 19 février 2020
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La Sûreté du Québec a été appelée à l’école secondaire du plateau, hier, 18 février, suite à une fausse alerte à la bombe.

Un adolescent a été arrêté hier, suite aux évènements de « fausse alerte à la bombe », ayant causé l’évacuation préventive des élèves de l’École Secondaire du Plateau, le 18 février en après-midi.

La Sûreté du Québec est alors intervenue rapidement pour sécuriser les lieux et procéder à son enquête. Quelques heures après les évènements, elle procédait à l’arrestation de l’auteur du message de menace anonyme qu’avait reçu la direction de l’établissement scolaire.

L’agent et porte-parole Louis-Philippe Bibeau relate que l’adolescent pourrait faire face à des accusations criminelles.

« Un adolescent d’âge mineur a été arrêté hier suite aux évènements. Il a été remis en liberté sous promesse de comparaître. Le jeune pourrait faire face à des accusations criminelles de menace et de méfaits publics », décrit M. Bibeau. 

Le sergent rappelle que de fausse déclaration de ce genre est passible de poursuite.

« Les policiers complètent leur enquête. Le dossier sera alors soumis pour étude, et les démarches suivront leur cours au tribunal de la jeunesse, comme le prévoit la loi des jeunes contrevenants. Selon nos informations, les gestes commis semblent correspondre à des menaces et de méfaits publics, soit d’enclencher faussement une enquête suite à un faux signalement d’une bombe ou d’un engin explosif », déclare-t-il finalement.

Rappelons qu’hier après-midi, vers 15h30, la direction de l’école secondaire avait a procédé à l’évacuation préventive des étudiants à la suite d’un message de menace transmis à leur intention par le biais des réseaux sociaux.

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