Déjà trois mois que l’enquête sur le vol perpétré à la Papeterie Saint-Gilles suit son cours. La Sûreté du Québec n’a pas encore mis la main sur les coupables, annonce la directrice générale de l’établissement, Marianne Fourcaudot.
Dans la nuit du 28 novembre, un ou des malfrats se sont infiltrés dans la Papeterie de Saint-Joseph-de-la-Rive. Une boîte de petite monnaie et une gravure avaient alors disparu. Aujourd’hui, seule la boîte est revenue au bercail. L’œuvre de l’artiste Jimmy Perron manque toujours à l’appel.
Voici une gravure jumelle de celle qui a été dérobée. Celle manquant à l’appel possède la même illustration, mais a été gravée dans des tons gris-bleu au lieu de jaune. Courtoisie
La directrice souligne que le dossier a peu évolué. « La gravure demeure toujours introuvable. Il n’y a pas de nouveau dans le dossier depuis quelques semaines. Les dernières nouvelles que nous avons eues de la Sûreté du Québec, c’est qu’elle croyait avoir ciblé des suspects, mais nous n’avons pas eu d’autres informations depuis », témoigne Mme Fourcaudot.
La SQ a ramené à l’économusée une boîte de dons en vitrail, qui avait d’abord été réquisitionnée pour des fins d’analyses. La boîte a été retrouvée, avec le maigre 40 $ qu’elle contenait. Ils ont toutefois « remporté » une nouvelle barre à clous, celle que les voleurs ont laissée en guise de cadeau.
« L’enquêteur est venu nous reporter la barre à clous qui avait été utilisée pour le crime. Elle ne nous appartenait pas, on a au moins gagné cela ! », raconte-t-elle à la blague. Marianne Fourcaudot se rappelle d’ailleurs être arrivée sur la scène de crime presque « comique ». « C’était quand même drôle, en arrivant sur la scène, de voir le petit change semé partout sur le sol, même à l’extérieur. Peut-être en retrouverons-nous ce printemps une fois la neige fondue ! Je ne leur donnerai pas de qualificatif, mais ça avait l’air très amateur comme projet. Disons que je ne leur conseillerais pas de faire carrière là-dedans ! », lance-t-elle d’un même ton.
L’économusée du papier espère avoir de plus amples nouvelles, cette fois-ci « plus positives », au printemps.
