La relève est assurée au Dépanneur Robin Tremblay

Par Emelie Bernier 10:43 AM - 27 novembre 2019
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Après 35 ans à la barre de leur dépanneur aux Éboulements, Katiana et Robin Tremblay cèderont la place à leurs deux enfants Marylie et Alexandre.  La transition s’effectuera sur 5 ans.

 

Katiana, Alexandre, Marylie et Robin Tremblay.

Âgés dans la vingtaine, les deux enfants sont prêts à s’investir dans le commerce familial. « On a tous les deux étudié en administration et en gestion. C’est sûr que c’est une entreprise qu’on ne veut pas voir fermer. Il y a plusieurs commerces qui ont fermé dans les Éboulements », explique Marylie Tremblay. Enceinte de son 2e enfant, elle considère que d’être son propre patron est « un beau moyen de concilier le travail et la famille ».

Les parents seront encore présents pendant environ 5 ans. « On se donne  5 ans pour le transfert complet, mais bien sûr,  on sera là encore en appui par la suite », précise Robin Tremblay.

« L’idée était d’échelonner le transfert sur quelques années pour faciliter les choses. Notre comptable nous a aidé. Nous avons assisté à des formations offertes par la Caisse Desjardins aussi. On ne voulait pas attendre que nos parents soient tannés et veuillent partir rapidement », ajoute Alexandre Tremblay qui a officiellement quitté son poste d’agent de développement touristique pour Saint-Irénée et Les Éboulements pour se consacrer à temps plein au dépanneur.

Katiana Tremblay et Robin Tremblay, qui tiennent les rênes du dépanneur depuis 35 ans,  sont ravis de pouvoir compter sur une relève motivée. « Bien sûr, on l’espérait, mais la vie est pleine de surprises! Nos enfants auraient pu quitter la région. Ils ont eu des expériences de travail, mais je pense qu’ils sont attachés aussi à ce commerce où ils ont grandi. Et pour nous, c’est évidemment le scénario idéal!», lance Mme Tremblay.

Robin Tremblay avait 18 ans lorsqu’il  a pris le relais de sa mère, qui opérait le dépanneur depuis 19 ans. Il y a 10 ans, le déménagement de l’entreprise à un jet de pierre du bâtiment initial avait nécessité des investissements majeurs. Le commerce de proximité aura 55 ans l’an prochain.

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