La folle aventure de Jean-Pierre Gagnon

Par Karine Dufour-Cauchon 3:50 PM - 15 octobre 2019
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Jean-Pierre Gagnon a complété 20 ans d’implication à la municipalité de Clermont. Le Charlevoisien vous propose un retour sur les moments marquants de sa carrière, qui pourrait bien prendre fin en 2021.

Jean-Pierre Gagnon, maire de Clermont, en est à sa 20e année d’implication au sein de sa municipalité. Avec Le Charlevoisien, il retrace l’histoire de ses coups marquants à la barre de la mairie, avant de (peut-être) laisser la place à un nouveau capitaine.

Jean-Pierre Gagnon est le maire de Clermont depuis 2005. Sa « folle aventure » avec la municipalité retrace ces origines en 1998, où il se dit incertain de vouloir franchir le pas vers un poste de conseiller. « J’ai été conseiller pendant sept ans. La première fois que l’on m’a approché pour faire partie du conseil, j’avais refusé. J’ai décidé finalement de faire le saut, car je connaissais les gens qui s’embarquaient et ça m’a encouragé. 20 ans plus tard, m’y voici toujours ! », a-t-il d’abord raconté.

L’homme est passionné par la politique. Bien qu’il « n’aurait jamais pensé devenir politicien », il conjugue son emploi à l’usine de pâtes et papier Résolu de Clermont avec ses fonctions municipales. En 2005, il change de siège et devient maire. Plusieurs moments marquants suivront ce nouvel engagement.

« Je me souviens entre autres d’avoir été marqué par le 75e anniversaire de la municipalité. J’étais alors allé récupérer les ossements d’Alexis le Trotteur au Saguenay, en compagnie du service funéraire de Charlevoix. Ça ne parait de rien, mais au niveau culturel, ça a été un moment assez inusité et important pour la ville. Ça a été significatif de rapatrier son corps ici, du moins, pour moi ! » a poursuivi l’élu.

« Prêt pour les coups durs »

La situation de l’industrie papetière a toujours « trotté » dans la tête du maire. C’est pourquoi sa plus grande fierté est sa saine gestion des finances publiques de Clermont. « Dans ma tête à moi, le déclin de l’industrie papetière m’a toujours influencé dans mes décisions. J’ai toujours géré les finances publiques en fonction de cela.  Je n’ai pas de grande réalisation d’infrastructures ou d’accomplissement précis à partager. Mais, ma plus grande fierté, c’est de laisser une ville en ordre, qui a progressé, qui a fait de belles choses pour ces familles. Notre dette est à 500 000$, nos infrastructures sont à jour et nous sommes de plus en plus attractifs pour les familles. C’est ma plus grande fierté », a-t-il confié.

Son dernier mandat ?

L’homme est satisfait de ses quatre mandats, et envisage probablement la « vraie » retraite en 2021. « Ce sera peut-être mon dernier mandat. Du renouvellement, c’est bon en tout. Et je veux profiter d’une retraite, libre d’agendas et de convocations pour aller à la pêche et aller voir mes petits-enfants », souligne M. le maire.

« Oui j’ai reçu des honneurs de la fédération québécoise des municipalités, mais je tiens à souligner la part des conseillers et des cadres administratifs sans qui je n’aurais pas pu faire autant d’années de services, ou du moins, avoir un aussi bon bilan. Je remercie la population aussi de m’avoir fait confiance. Une chose est sûre, c’est que je veux mener à bien deux projets pour 2020. La bibliothèque dans l’église et la rénovation de l’aréna de Clermont. Je veux laisser ces deux choses-là, c’est sûr», avoue-t-il en guise de conclusion.

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