La peine d’Herman Warren sera connue le 8 janvier

Par Karine Dufour-Cauchon 11:40 AM - 8 octobre 2019
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Herman Warren a connu sa peine au palais de justice de La Malbaie, le 8 octobre 2019, quatre ans après son arrestation en octobre 2015.

Herman Warren a traversé timidement le couloir du palais au palais de justice de La Malbaie, le 8 octobre. Dans la salle d’audience, il a entendu calmement les plaidoiries des avocats sur la peine qu’il devait lui être attribuée.

Le juge Mario Tremblay n’a pas rendu sa décision. Reconnu coupable de violence envers des personnes aînées, Herman Warren, connaîtra son verdict le 8 janvier.

La défense a d’abord suggéré une peine en collectivité de 8 à 12 mois. En raison d’un suivi médical soutenu, l’avocat de M. Warren estime qu’une peine en collectivité pourrait faciliter la condition de son client.

Ensuite, la poursuite a elle proposé deux mois d’emprisonnement ferme par victime impliquée, soit huit mois au total. Les facteurs “aggravants” expliquant cette suggestion sont les antécédents judiciaires et l’abus de confiance envers les victimes.

Herman Warren avait été déclaré coupable le 5 septembre des cinq chefs d’accusation pour des gestes posés à l’endroit de quatre résidents hébergés dans les résidences de Rémy Bernier.

On pouvait lire dans le jugement rendu par le juge Mario Tremblay de multiples exemples de gestes brusques, de coups de pieds, et d’usage de la force « non justifiée » sur les usagers, qui auraient eu lieu de 2012 à 2015. Le tribunal était convaincu, « hors de tout doute », que l’accusé a appliqué « plus de force que nécessaire, soit une force illégale » lors de ces interventions.

Au cours de son procès en mai dernier, M. Warren ne niait pas avoir eu recours à la force dans certaines circonstances. Avant d’entendre sa peine, il niait toujours avoir été brusque avec les quatre victimes concernées dans le dossier. Le jugement avait été rendu à partir de témoignages de personnes travaillant avec M. Warren ou l’ayant côtoyé dans ses fonctions. Les usagers, pour leur part, sont soit décédés ou inaptes à témoigner.

Rémy Bernier, propriétaire des résidences en question, avait été déclaré coupable en mars de 11 chefs d’accusation. Pour sa part, il a porté son verdict en cour appel. Sa peine sera tout de même connue le 12 décembre.

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