Les dix moments forts du Festif! par nos journalistes

Par Lisianne Tremblay 3:45 PM - 23 juillet 2019
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Le talent de Lydia Képinski a su me retenir dans le sous-sol de l’église.

Ce n’est pas mon premier Festif! comme journaliste, mais c’est la première fois que je vais voir autant de spectacles en quatre jours. L’ambiance était survoltée peu importe où tu étais à Baie-Saint-Paul, voici mes moments forts!

1-Bleu Jeans Bleu sur l’eau : C’était vraiment beau de voir que les gens se sont déplacés en masse pour voir les spectacles de Bleu Jeans Bleu et de Jérôme 50 sur la fameuse scène flottante, qui était la nouveauté pour cette 10e édition. Les membres de Bleu Jeans Bleu ont fait une prestation drôle et dynamique. Sous un soleil de plomb, ils ont bien sûr interprété leur chanson populaire et ont demandé aux spectateurs Heille fais-tu frette ? T ‘es-tu ben dans ton coton ouaté ?

Bleu Jeans Bleu ont offert une prestation drôle et dynamique sur la scène flottante. Photo: Francis Gagnon

2-Gipsy Pigs sur la rue festive : Pour moi, la rue festive est un incontournable chaque année. Elle permet de faire de belles découvertes musicales, dont la fanfare Gipsy Pigs. Les musiciens se sont amusés avec les spectateurs et même mon fils, âgé de trois ans, les a beaucoup aimé. C’est aussi intéressant de voir les prouesses des athlètes de cirque. La rue Saint-Jean-Baptiste est aussi un lieu propice et rassembleur pour ces festivités à mon avis.

Photo : Gilles Fiset

Throw 2 catch. Photo :Gilles Fiset

3- Kevin Parent: Encore une fois, les shows surprises ont eu la cote cette année. Les lieux dénichés par l’équipe du Festif! étaient vraiment supers pour ce type de spectacles. J’ai assisté à celui de Kevin Parent, qui était d’ailleurs à Baie-Saint-Paul en début de semaine. L’auteur-compositeur-interprète a chanté quelques classiques dont Father On the Go, Face à l’ouest, Seigneur et Quand on vieillit dans la cour à Kim sur la Breton. Il était très à l’aise avec une marée de spectateurs autour de lui, c’était un moment magique!

Photo: Louis Laliberté

4- Marjo et les Trois Accords : La rockeuse Marjo a débuté en force avec « Illégal ». Elle a puisé dans son répertoire musical et a aussi interprété des chansons de son ancien groupe Corbeau. La chanteuse a été très généreuse et a fait plusieurs chansons en rappel dont « Trop d’amour». Les festivaliers étaient bien réchauffés lors de l’arrivée des Trois Accords sur la scène Desjardins. Leur spectacle m’a aussi beaucoup plus et cela paraissait qu’ils étaient heureux de revenir au Festif! On a pu chanter leurs chansons populaires comme Corinne, Ouvre tes yeux Simon et J’aime ta grand-mère.

Photo : Caroline Perron

5-Guantanamo Baywatch: Le Festif! est l’occasion idéale pour découvrir des artistes et le festival remplit bien son rôle. J’ai beaucoup apprécié le spectacle de Guantanamo Baywatch, un groupe de Portland, devant le garage du curé vendredi. Leur style surf rock a su plaire aux nombreux festivaliers. J’espère que ce lieu demeurera pour les prochaines éditions puisqu’il est situé au coeur du centre-ville.

Photo : Louis Laliberté

Petit clin d’oeil à l’équipe du Festif! Bravo! pour ce festival génial et éco-responsable en plus de tout le reste! Vous avez réussi à habiter le centre-ville au complet grâce aux 90 spectacles présentés sur les différentes scènes.

 

Par Karine Dufour-Cauchon

Bien que l’ensemble de ma fin de semaine soit rempli de bons moments, voici mes cinq moments forts du Festif! 2019

1)     Alexandra Stréliski au Jardin de François

Le spectacle de la pianiste montréalaise Alexandra Stréliski fut incroyable de l’entrée sur le site jusqu’à sa dernière note. D’abord, lorsque on se dirigeait vers la scène aménagée sur l’étang du jardin, des torches guidaient nos pas dans la nuit. Sur place, l’éclairage minimaliste laissait entrevoir le reflet de l’artiste sur l’eau. Aux douze coups de minuit, le temps s’est arrêté pour laisser place à la musique. À mon sens, ce site doit devenir un incontournable.

Photo: Francis Gagnon

2)     Anonymous au sous-sol de l’église de BSP

J’ai eu ma dose de brutalité avec Anonymous, groupe incontournable de la scène métal québécoise. La scène, surplombée de crucifix éclairés, offrait une proximité bien appréciée des amateurs de musique « qui brasse ». On comprend alors pourquoi ces gars-là ont 30 ans de succès derrière leurs cheveux longs.

3)     Québec Redneck Bluegrass Project, un vendredi pas ordinaire

Moi qui n’avais pas célébré la Saint-Jean-Baptiste cette année ! Québec Redneck Bluegrass Project m’a donné l’occasion de me reprendre. Avec leurs airs folks et leurs paroles dignes des plus belles histoires d’ivresse de campagne, l’ambiance était à la fête, toute en humilité. Ils sont proches de leurs spectateurs, et ça apporte une couleur incroyable.

Photo : Jay Kearney

4)      Trouver un hamac sur ma route, entre deux spectacles dans la nuit.

Rares sont les festivals qui pensent à aménager des espaces de détente pour ses convives, dont le corps doit suivre un rythme intensif de fête pendant quelques jours. Les coussins, les balançoires et spécialement les hamacs, ont droit à une mention d’honneur dans mon top 5, puisque ceux-ci m’ont sauvé quelquefois la vie (et les pieds !). À mon sens, de tels aménagements devraient devenir la norme pour tout bon festival qui désire garder ses festivaliers vivants jusqu’à la fin.

5)    Lydia Képinski

Alors que je me trompe de salle pour aller voir un groupe de punk déjanté, je tombe sur une jeune femme et sa troupe de musiciens mystérieux. Bien que je réalise ne pas être au bon endroit, je ne pouvais quitter le sous-sol de l’église. Lydia Képinski me maintenait en place avec ses histoires sur les Cités d’Or. Parmi la cinquantaine de spectacles que j’ai assisté dans ma vie, celui-là avait les plus beaux jeux d’éclairage que je n’ai jamais vu. Qu’on donne une médaille d’or au technicien!

 

 

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