Parc industriel : Saint-Urbain apporte des changements à son projet d’agrandissement

Par Lisianne Tremblay 3:43 PM - 19 mars 2019
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Des modifications ont été apportées au projet d’agrandissement du parc industriel à Saint-Urbain.

Le projet d’agrandissement du parc industriel régional de Saint-Urbain a été modifié à la suite de la séance d’information et des rencontres avec quelques propriétaires, qui s’opposent au projet.

« Nous avons notamment agrandi la bande tampon qui sépare le parc industriel des résidences et chalets, a fait savoir le directeur général, Gilles Gagnon. Au lieu du 30 mètres prévu initialement, elle sera de 45 à 50 mètres. Pour le moment, les formes des lots sont dessinées, mais il n’y a rien de canner. Nous les avons seulement faits dans le but d’évaluer le montant de vente des terrains. Si elle accepte la modification de zonage, la CPTAQ (Commission de protection du territoire agricole du Québec) nous accordera une superficie. Nous ne pourrons connaître la forme des lots que lorsque le c.a de l’environnement sera formé. »

Voici la nouvelle carte de l’agrandissement projeté. Courtoisie : Municipalité de Saint-Urbain

Aussi, des biologistes viendront effectuer des analyses afin de déterminer l’importance des milieux humides, des lacs et de la faune. « Nous ferons aussi affaire avec des spécialistes afin de s’assurer que le parc industriel ne pollue pas les lacs, a soutenu M. Gagnon. La cartographie nous permettra aussi d’évaluer les risques de glissement de terrain. En ce qui concerne le déboisement, il fait partie de 25 % de la superficie totale ajoutée. Nous respectons le règlement sur l’abattage d’arbres et nous en déboiserons beaucoup moins que l’aurait fait un propriétaire privé »

Rappelons que l’agrandissement prévu ferait passer la superficie du parc industriel de 27 à 45 hectares et prévoit l’ajout d’une quinzaine de terrains. La municipalité prévoit y investir un million de dollars «Nous sommes conscients qu’il y aura toujours des opposants, mais nous tentons de trouver un équilibre entre eux et les gens qui souhaitent que le projet se réalise », conclut le directeur général.

Une vingtaine de propriétaires de chalets ne sont pas d’accord avec cet agrandissement. Gabrielle Bouchard s’y oppose d’abord pour une question environnementale. « Je ne crois pas que c’est une bonne idée d’affaiblir la montagne à la base. On ne connaît pas les effets que cela peut avoir sur le lac où on se baigne et où il y a des truites. C’est aussi inquiétant pour la forêt mature où nous allons nous promener puisque du déboisement est prévu. Nous avons l’intention d’effectuer une étude afin de connaître les impacts. »

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