Des motoneigistes de Saint-Siméon sont furieux

Par Lisianne Tremblay 4:17 PM - 30 janvier 2019
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Les motoneigistes peuvent maintenant passer de Saint-Siméon et Baie-Sainte-Catherine, mais le sentier ne plait pas à tous.

Quelques motoneigistes de Saint-Siméon ont demandé le remboursement de leur carte de membre parce que le sentier Trans-Québec 3 a été dévié bien qu’il est maintenant possible de se rendre de Saint-Siméon à Baie-Sainte-Catherine.

Jean Claude Boulay a acheté sa carte de membre du club avant le 9 décembre pour bénéficier de la prévente. Lors de cet achat de 300 $ il n’était pas au courant des problèmes concernant les droits de passage dans sa municipalité.

« La piste passait derrière ma maison et là le club me demande d’aller 70 kilomètres plus loin avec un trailer pour faire de la motoneige, a-t-il déploré. J’ai demandé à être remboursé, mais M. Harvey ne veut pas. Il y a au moins une dizaine de membres de Saint-Siméon qui sont fâchés de cette situation. J’ai même téléphoné à la Fédération à Québec et je me suis fait dire qu’il n’avait jamais remboursé de carte de membre. »

Le président du club les Aventuriers, Raynald Harvey, s’explique mal cette demande de remboursement. « Je n’ai pas forcé personne à acheter une carte de membre. Nous avons eu des problèmes pour les droits de passage et nous avons tout fait ce qui était possible pour les régler. Nous avons réuni deux sentiers de motoneige un vers Lac Deschênes et l’autre vers Baie-Sainte-Catherine par des chemins forestiers. Nos discussions avec les 225 propriétaires se font dans le respect et cela est important pour moi de privilégier cette approche ».

Pour le moment, les touristes ne voient pas le changement puisque les affiches du sentier Trans-Québec 3 ont été changées d’endroit. « Ce n’est pas la solution idéale parce que les motoneigistes n’ont pas accès aux commerces de Saint-Siméon, admet M. Harvey. Nous sommes conscients que c’est une perte économique pour eux. C’était notre plan C et les gens de Saint-Siméon ont parlé d’un plan E. Ils connaissent bien les endroits et c’est leur idée. Nous avons des détails à vérifier avant de dire ce que nous pourrons faire. »

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