Le Musée d’art contemporain offrira 350 000 $ pour Thomas-Tremblay

Le Musée d’art contemporain (MAC) de Baie-Saint-Paul soumettra dans les prochains jours une offre d’achat de 350 000 $ pour l’ancienne école Thomas-Tremblay et les terrains. Sa proposition est supérieure de 39 000 $ à la plus haute qui est parvenue à la Commission scolaire de Charlevoix suite à son appel public qui s’est terminé le 14 septembre.
Selon nos informations, la Musée serait sur le point de toucher un don de 350 000 $ d’un mécène. C’est avec cet argent qu’il pourra faire une offre d’achat. Le mystérieux mécène ne le restera pas très longtemps. Il serait présenté si une transaction de gré à gré intervenait entre la Commission scolaire de Charlevoix (CSDC) et le Musée.
Une source proche du dossier explique que les discussions entourant le don se sont terminées après la fin de l’appel d’offres pour la vente du bâtiment. Cette même personne avance aussi que Le Festif! pourra continuer à tenir son festival sur l’actuel site du centre-ville. Le MAC aurait donc l’intention de jouer la carte du « bien public au service de la communauté » comme argument auprès de la CSDC pour qu’elle accepte son offre d’achat.
Si le MAC met la main sur l’ancienne école, l’agrandissement de l’institution devient plus que jamais possible puisque la nouvelle vocation du complexe des Petites Franciscaines de Marie a considérablement changé la donne pour son projet de résidence d’artistes. L
Le président du conseil d’administration du Musée d’art contemporain, Mathieu Simard, dit « comprendre et respecter les démarches de la Commission scolaire de Charlevoix dans ce dossier. Les faits nouveaux méritent de poursuivre la réflexion ».
L’offre que s’apprête à déposer le MAC arrive après la démarche publique de la Commission scolaire de Charlevoix. La meilleure proposition reçue vient de l’homme d’affaires Michel Villeneuve au montant de 311 000 $.
Dans l’appel d’offres publié en juin par la Société québécoise des infrastructures (SQI), il était écrit que « les soumissions sont valides pour cent quatre-vingts (180) jours à compter de la date de clôture. La SQI n’est pas tenue d’accepter la plus haute ni aucune des soumissions reçues ».
À la Commission scolaire de Charlevoix, la directrice générale, Martine Vallée, explique au Charlevoisien que « si une nouvelle offre est présentée, le Conseil des commissaires aura à en prendre connaissance. En date du 3 octobre nous n’avons rien reçu ». La prochaine réunion des commissaires aura lieu le 11 octobre.
Toujours selon nos informations, des démarches ont été entreprises pour « informer » le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport de l’offre qui pourrait parvenir à la Commission scolaire de Charlevoix.