311 216 $ pour l’école Thomas-Tremblay

Deux soumissionnaires ont présenté des offres pour se porter acquéreur de l’École Thomas-Tremblay de Baie-Saint-Paul, dans le cadre de l’appel d’offre lancé par la Commission scolaire de Charlevoix (CSDC), la plus haute étant celle de l’homme d’affaires Michel Villeneuve, de Baie-Saint-Paul, à 311 216 $.
La seconde proposition déposée à la Société immobilière du Québec (SIQ) a été au montant de 261 100$ par la compagnie 9022-4478 Québec Inc., dont le gestionnaire est Yves Simard, aussi un homme d’affaires de Baie-Saint-Paul. Selon Stéphanie Marcotte, directrice des ressources financières et matérielles à la CSDC, les deux soumissionnaires ont présenté des offres respectant la conformité du concours ouvert à la grandeur du Québec. Puisque cette bâtisse présente une évaluation aux livres de 940 000 $, le ministre de l’Éducation Sébastien Proulx devra autoriser la transaction.
Mais avant, la décision finale sera prise mardi soir en comité plénier par les gestionnaires de la Commission scolaire, alors que les commissaires discuteront de la question en comité plénier. Appelé à livrer ses commentaires, le président Pierre Girard a avoué qu’il «espérait proposition à la hauteur de 500 000$. Il faut comprendre que, en principe, c’est la loi du marché et il faut respecter cette situation. Ce n’est pas une proposition comme on le souhaitait car ce terrain possède une grande valeur mais je suis content que ce soient des gens de Charlevoix, de Baie-Saint-Paul, qui aient manifesté de l’intérêt. J’espère que l’éventuel acheteur aura de beaux projets pour Baie-Saint-Paul».

1. Girard pense que son conseil entérinera la vente : « Ce point a été discuté en caucus, mardi dernier. À 150 000$, la décision aurait été plus compliquée. Mais à plus de 311 000 $, il est possible qu’on aille dans la direction de vendre. Une correspondance au ministre Proulx sera d’ailleurs envoyée en ce sens ».

Déficit anticipé?
Dans le cadre des prévisions budgétaires 2016-2017, un montant avoisinant les 500 000 $ avait été inscrit dans la colonne des revenus afin d’équilibrer l’année financière. L’écart entre ce prix de vente et le montant estimé crée un manque à gagner de quelque 150 000 $.
« Nous avons élaboré différents scénarios. Nous avons des gens de talent qui travaillent avec nous pour présenter des solutions intelligentes. Je crois que nous ferons tous les efforts en ce sens pour y arriver. Nous analyserons le tout au cours des prochaines semaines », a conclu le président Girard.