L'année du refuge

Par Dave Kidd 22 mai 2016
Temps de lecture :
Arianne Bernier

Dave Kidd

La nouvelle présidente du conseil d’administration de la SPCA Charlevoix annonce que 2016 sera l’année du refuge. Audrey Gagnon assure que le projet estimé à 300 000$ se réalisera cette année.

L’organisation a récolté plus de 50 000$ des 80 000$ demandés comme mise de fonds. La SPCA analyse deux sites qu’elle n’identifie pas pour l’instant. « On va concrétiser ce projet.», dit la présidente rencontrée en marge du tournoi de golf-bénéfice de l’organisme.

Selon elle, le nouveau refuge n’apportera pas que de meilleures conditions aux animaux. « Il permettra également de rebâtir le lien de confiance avec la population », ajoute Audrey Gagnon.

Le fondateur de l’organisme Michel Bouchard, qui était aussi président honoraire du tournoi de golf, se dit « heureux du chemin parcouru par la SPCA «  depuis sa création en 1983. « Le projet du refuge est fondamental. Je m’implique pour aider à récolter des fonds », poursuit-il.

La députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré a aussi aidé l’organisation en lui accordant 7 500 $ en deux ans. Une partie de cet argent avait servi à acquérir de nouvelles cages.   Le nouveau refuge est important. C’est le seul entre Baie-Comeau et Québec.  La nouvelle direction effectue son travail dans le respect », commente Caroline Simard.

Durant la dernière année, 1 000 animaux ont été confiés à  la SPCA  Charlevoix. « Nous sommes passées d’une organisation de dernier recours à une qui offre de l’aide. Le taux d’adoption a augmenté alors que les euthanasies demandées par les particuliers ont baissé », signale Ariane Bernier, superviseure.

La SPCA Charlevoix tiendra une journée « micropuce », le 28 mai,  à l’aréna Luc et Marie-Claude de Baie-Saint-Paul.  La micropuce est de la taille d’un grain de riz. Elle est insérée sous la peau de l’animal. Elle contient des informations, dont un numéro d’identification unique relié à une base de données. «  La micropuce aidera à retrouver un animal surtout s’il est amené dans un refuge où il pourra être ‘‘scanné’’ », précise aussi Ariane Bernier.

La micropuce coûte 40 $. L’implantation sera réalisée par le vétérinaire Alain Giroux.

Partager cet article