De l'étable au Musée…de Charlevoix

Par Gilles Fiset 21 mai 2016
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Gilles Fiset

Savez-vous pourquoi on appelle le bicarbonate de soude, de la petite vache? Ou quelle est la production d’une vache laitière en une journée? La nouvelle exposition du Musée de Charlevoix, De l’étable au Musée propose justement de répondre à toutes ces questions… et bien plus encore.

De l’étable au Musée rassemble 120 objets reliés, de près ou de loin, au monde de la vache, dont 56 œuvres d’art populaire représentant le sympathique bovidé. « On y présente les principales races au Québec, la production laitière, l’animal de boucherie, les soins vétérinaires, l’insémination artificielle, les écoles qui ont formé les agriculteurs… finalement, c’est un tour complet sur le sujet », décrit Julie Côté, conservatrice au Musée de Charlevoix.

La nouvelle exposition est interactive et ludique. Les gens peuvent y apprendre tout en manipulant certaines parties mobiles des présentoirs. « C’est pas juste de grands textes à lire », commente Annie Breton, directrice générale du Musée de Charlevoix pour qui la vache est un sujet qui s’impose d’elle-même.« La vache est un élément très important de Charlevoix et de la culture du Québec au grand complet, on la retrouve vraiment partout. Malgré ça, il n’y avait aucun musée qui s’était intéressé directement à la vache.  Pourtant, il y a énormément de choses à dire là-dessus autant dans l’histoire de l’agriculture que dans l’histoire de l’alimentation. Ça nous apparaissait comme un sujet incontournable », affirme Annie Breton directrice générale du Musée de Charlevoix, lors du lancement l’exposition le samedi 21 mai.

Une exposition itinérante

« L’année prochaine elle va être présentée au Musée québécois de l’agriculture, au Musée de La Pocatière et par la suite, elle va être exposée dans différents musées au Québec », énonce Mme Breton. « C’est la première fois qu’on crée une exposition pour qu’elle devienne itinérante », ajoute-t-elle en précisant que cette caractéristique a son lot de problématiques. « Au niveau des textes, il fallait faire attention à ce que les gens de tout le Québec se reconnaissent, tout comme les gens d’ici et au niveau des structures d’accrochage, il fallait penser à des choses amovibles alors que normalement, on aurait collé les choses directement sur nos murs » , explique la directrice générale en terminant.

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