Le sol ne permettrait pas d’inclure le Pavillon Hubert Reeves au Musée

Par Dave Kidd 7 mars 2016
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L’idée de la députée Caroline Simard d’annexer le Pavillon Hubert Reeves à un agrandissement du Musée de Charlevoix ne peut se réaliser.

L’Observatoire de la géosphère de Charlevoix avait déjà pensé et a dû rejeter option il y a plus d’un an. « Ingénieurs et architectes ont rejeté cette solution en raison de la capacité du sol. Les terrains sur lesquels repose le musée ont été faits avec du remplissage. Une construction à cet endroit ferait inévitablement gonfler les coûts. C’est ce qui explique le choix du terrain actuel », résume Bernard Maltais, secrétaire-trésorier de la corporation qui pilote le projet. Il précise aussi que son organisation est disposée « à collaborer avec le Musée de Charlevoix pour le partage de ressources ».

Les dirigeants de l’Observatoire de la géosphère de Charlevoix sont « satisfaits de l’engagement public pris par la députée » qui a déclaré au Charlevoisien vouloir que ce projet se réalise.

Bernard Maltais a nuancé les refus des ministères en expliquant qu’ils « n’ont pas tout simplement pas de programmes dans lequel pourrait cadrer le Pavillon Hubert Reeves. Les ministères rencontrés ont trouvé le projet très intéressant, mais ils n’ont pas d’argent pour le subventionner. Aucune demande n’a été adressée  au ministère de la Culture et des Communications parce ce que nous ne sommes pas un musée », dit-il.

Le Pavillon Hubert Reeves est évalué à 10 M$. Il poursuivra des objectifs de vulgarisation scientifique. Les visiteurs pourront en apprendre sur l’astronomie et les tremblements de terre notamment. « L’équipement à la fine pointe de la technologie comprendra entre autres un simulateur de tremblements de terre et une table permettant de ressentir une secousse. L’impact météoritique  et son impact sur la végétation seront aussi présentés », explique aussi Bernard Maltais.

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