Cap Charlevoix propose de revenir à la base pour mieux développer

Par Dave Kidd 25 janvier 2016
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Lancée en 2014, la démarche de prospective stratégique de CAP Charlevoix se poursuivra avec un plan d’action de cinq ans. Le grand objectif de cette révolution du « gros bon sens » qui devrait donner à Charlevoix une force de frappe pour l’aider à courtiser travailleurs et entreprises.

« C’est une révolution du gros bon sens. On revient à la base. Ce n’est pas nous qui allons construire une usine. C’est le rôle des promoteurs. Nous on compte bien préparer la région en la mettant au goût du jour pour se vendre à l’extérieur. Tous les plans d’action (des autres organismes) tiennent la route. Notre démarche vise à les arrimer », mentionne Pascal Harvey, directeur général de la Société d’aide au développement de la collectivité de Charlevoix (SADC) un des organismes à l’origine de la démarche.

Six axes de développement ont  été retenus : Promouvoir et soutenir entrepreneuriat; stimuler le développement du tissu économique par le maillage et la synergie; contribuer au développement des actifs et des ressources stratégiques; participer au développement d’opportunités économiques majeures; renforcer le dynamisme et l’attractivité de vie et de travail et accroître le bassin de main-d’œuvre qualifiée et spécialisée. Les axes sont supportés par des stratégies et des projets concrets. « On vise de faire de Charlevoix une réalité et non un rêve », dit aussi le dg de la SADC. « Nous sommes déjà en action. Le travail commence. La cellule prospective demeurera active », poursuit-il.

Le document rendu public fait état de « résultats rapides » et d’options très attrayantes et attrayantes.  285 projets ont été répertoriés au fil de la démarche qui a débuté en 2014. Certains n’iront pas très loin selon le classement donné par les intervenants concernés.

 « Dans les prochains mois, nous visiterons les intervenants économiques pour voir ce que l’on peut faire ensemble. On va éviter de répéter  le vieux modèle de réunir trop d’intervenants pour peu de résultats. On mise sur les alliances de proximités et d’affinités. Ce sera plus efficace que le vieux modèle qui ne donnait pas de résultats. On adopte la stratégie des petits pas », termine Pascal Harvey. 

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